Melenchon-apathie

« Mélenchon est dans la course pour le second tour » : l’analyse de Jean-Michel Apathie

Jean-Luc Mélenchon est dans la course pour le second tour. C’est l’avis du journaliste Jean-Michel Apathie. Comme chaque jour, il fait sa chronique « Parti pris » sur l’émission « 24h Pujadas ». Lundi soir, il livrait son analyse sur les rapports de force à gauche au lendemain du résultat de la « primaire populaire ». « S’il y a un truc qu’il ne faut pas faire, c’est enterrer la gauche !« , s’exclame-t-il !

Concernant la « primaire populaire », Jean-Michel Apathie a rappelé que Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon n’en ont jamais voulu. Il explique qu’effectivement, « cette « primaire populaire » est une primaire qui concerne […] le courant social-démocrate en France« , une primaire « entre une socialiste et une radicale de gauche« , c’est-à-dire entre Anne Hidalgo et Christiane Taubira. Après l’annonce des résultats, Anne Hidalgo a sans surprise fustigé une « candidature de plus« .

Pour le journaliste, « il est inenvisageable à cette étape qu’Anne Hidalgo se retire […], que le PS retire son investiture à Anne Hidalgo« . Il s’interroge aussi et légitimement sur la capacité de Christiane Taubira à pouvoir tenir jusqu’au bout de la campagne. Le Titanic social-démocrate continue lentement de sombrer, pensant être sauvé par une « primaire populaire » qui n’a finalement rien réglé. Taubira est une candidate de plus, rien d’autre. Pour l’instant, « statut quo« .

Jean-Michel Apathie a livré ensuite son analyse sur la candidature de l’Union Populaire : « il faut bien regarder la scène politique, parce que sinon on pourrait passer à côté de quelque chose ». Le journaliste a pu rappeler que Jean-Luc Mélenchon est aujourd’hui dans la même situation qu’en 2017. Il a affirmé : « Comme en 2017, il y a un candidat qui domine à gauche aujourd’hui, c’est Jean-Luc Mélenchon« . Sur le sondage de l’IFOP de ce mardi 1er février, Jean-Luc Mélenchon est testé à 9,5%. Il y a 5 ans tout juste, il avait 9% des intentions de vote. Par ailleurs, sur le dernier sondage de l’institut Cluster 17, il est testé à 13%, soit à 1,5 points du second tour !

En 2017, Jean-Luc Mélenchon était passé de 9% à 19%. Jean-Michel Apathie rappelle que le second tour s’est joué à « quelques centaines de milliers de voix« . C’est l’occasion pour lui de revenir sur les raisons de sa fulgurante progression entre fin janvier et fin avril. Le journaliste parle de « son talent dans les meetings et sur les émissions de télévision, et notamment dans les débats, où il avait été tout le temps très bon ! ». « Même qualité, même résultat, c’est possible !« , conclut-il son raisonnement.

Ainsi, aujourd’hui, « La gauche est divisée, mais Jean-Luc Mélenchon domine toujours à gauche« , selon Jean-Michel Apathie. Selon lui, il pourrait bénéficier des querelles entre les deux candidats de l’extrême-droite qui n’arrivent toujours pas à s’entendre. En effet, leur division abaisserait mécaniquement le seuil d’accès au second tour.

Terminant sa chronique, le journaliste résume son propos : « Jean-Luc Mélenchon est encore dans la course pour le second tour. La gauche n’est donc pas encore automatiquement condamnée par la division qu’elle connaît« . Jean-Michel Apathie invite l’ensemble de la classe politique à se méfier de Jean-Luc Mélenchon. Il la met en garde concernant l’amplification de la dynamique dont il bénéficie déjà. Beaucoup avaient enterré la gauche pour cette élection, le journaliste leur rappelle que le candidat de l’Union Populaire est toujours dans la course. En faisant l’union par la base, grâce à un programme plébiscité par une majorité de Français et en se battant pour faire voter les abstentionnistes et les classes populaires, les insoumis pourraient triompher le 10 avril prochain !

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