Le Watergate de l’eau est lancé. Le 30 janvier, la cellule d’investigation de Radio France a rapporté que les grands groupes de l’industrie de l’eau en bouteille ont eu recours à des traitements interdits pour purifier leurs eaux minérales, en complicité avec plusieurs ministres. Selon leur enquête, les groupes Nestlé et Ama Source, qui distribuent les eaux en bouteille Vittel, Perrier, San Pellegrino, Contrex, Hépar, Cristaline ou Saint-Yorre, soit 30% du marché, ont ainsi caché au public que l’eau qu’ils pompaient était contaminée.
Face au scandale, la députée LFI du Val-de-Marne, Clémence Guetté, a saisi la Procureure de la République sur la base de l’article 40 du Code de procédure pénale. Ce, afin de demander des poursuites judiciaires pour contrecarrer et sanctionner ces « pratiques trompeuses et frauduleuses de l’industrie de l’eau en bouteille ». Notre brève.
Les grands industriels de l’eau en bouteille ont menti à la population, l’insoumise Clémence Guetté saisit la Justice afin qu’ils rendent des comptes
Le début d’un scandale sanitaire, le Watergate de l’eau, révélé par la cellule Investigation de Radio France. En résumé : les grands industriels de l’eau en bouteille (Nestlé et Ama Source) ont caché à la population qu’ils pompaient une eau qui était contaminée. Ils ont eu recours à des traitements interdits pour purifier leurs eaux minérales (Perrier, Contrex, Vittel et le groupe Alma Sources, Cristaline, Saint-Yorre et Vichy Célestins). Rapidement mis au courant, le Gouvernement Macron a couvert cette affaire.
Ainsi, plutôt que de sanctionner les géants de l’industrie de l’eau en bouteille, Élisabeth Borne, alors en poste, a décidé d’assouplir les règles par décret. Elle a donc permis la poursuite de la filtration mise en cause. Face à ces révélations, la députée insoumise Clémence Guetté a décidé de saisir la juste. Ainsi, elle a saisi la Procureure de la République de Paris, sur la base de l’article 40 de Procédure pénale. Toute la lumière doit être faite sur ce scandale.