Macron

EDF coupe l’électricité chez Macron

Avec sa retraite à 64 ans, Emmanuel Macron veut vous forcer à travailler deux ans de plus. Aucune manifestation ne lui a fait changer d’avis. Même lorsque 3,5 millions de personnes descendent dans la rue. Alors, le peuple rentre dans le rapport de force. Les actions de blocage et de désobéissance civile se multiplient à travers tout le pays depuis le 7 mars. Les grévistes d’EDF sont à la pointe de cette lutte. Dernière action coup de poing : couper le courant dans une des résidences du Président. Ce mercredi 15 mars, le très célèbre fort de Brégançon a été privé d’électricité. Une action revendiquée par la Fédération Nationale des Mines et de l’Énergie (FNME-CGT). Notre brève.

Mercredi 15 mars, des électriciens en grève annoncent avoir réussi à couper le courant chez Emmanuel Macron

« Le Fort de Brégançon, résidence officielle de la présidence de la République, a également été privé d’électricité, selon la CFE-CGC Energie Côte d’Azur. » nous apprend mercredi 15 mars le direct de BFM TV consacré à la journée de mobilisation interprofessionnelle contre la réforme des retraites.

Le président avait été prévenu par les grévistes de l’énergie

« Emmanuel Macron, si tu continues, il va faire tout noir chez toi » scandent les manifestants dans le cortège parisien du 15 mars 2023.

À Brégançon, c’est désormais chose faite.

Depuis la présentation du projet de loi, le 10 janvier, la colère ne cesse de monter : plus 40 points en deux mois. 82% des Français se déclarent en colère contre la politique du chef de l’État. Les manifestations contre sa réforme injuste et inutile ont rassemblé des millions de personnes dans tout le pays. Le 7 mars fut la plus grande manifestation du 21ème siècle. Cela n’a rien changé. Le gouvernement tord les bras à l’opposition et au débat parlementaire. Le président refuse de recevoir les syndicats et leur répond dans une lettre pleine de mépris et de mensonges.

Emmanuel Macron est un robin des bois à l’envers. Sa réforme des retraites répond à un choix économique : faire payer le travail plutôt que le capital. Oui, il s’agit bien d’un choix économique, et il faut le marteler : le « There is no alternative » macroniste est un leurre. Le chef de l’État a une multitudes d’autres options économiques pour financer le système des retraites. Mais il a fait un choix : faire travailler les Français toujours plus longtemps, pour pouvoir continuer à faire toujours plus de cadeaux au capital. Prendre au travail pour donner au capital. Travaillez plus, pour gaver plus.

Pour aller plus loin : Retraite à 64 ans : travaillez 2 ans de plus pour financer les cadeaux aux assistés d’en haut

En démocratie, on ne gouverne pas contre son peuple. Si les manifestations ne suffisent pas, le mouvement social prend la forme de blocages et d’actions de désobéissance civile. C’est ce qu’on nomme le passage de la démonstration de force au rapport de force. Contre un pouvoir aussi déterminé à détruire toutes les conquêtes sociales arrachées de haute lutte, c’est la seule voie possible.

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