Vous êtes noyés dans la surinformation mais vous souhaitez connaître les principales actions et propositions de LFI de la semaine ? Retrouvez la nouvelle rubrique de l’Insoumission, « Le Télégraphe ». Propositions de loi, collectes alimentaires, commissions d’enquête, tractage et porte à porte, formation politique, soutien aux luttes sociales, actions antifascistes, production théorique et programmatique, militantisme numérique…
Des marchés à l’Assemblée nationale, du terrain aux plateaux de télévision, de l’Institut La Boétie aux grandes mobilisations populaires, la France insoumise, ses militants et ses représentants se battent chaque jour pour faire advenir un autre monde.
Malgré les assauts de la bourgeoisie, malgré la violence de l’extrême droite, la France insoumise est le seul mouvement politique dont l’ampleur, le courage, la profondeur et la diversité de l’action se déploie et se développe chaque jour, en période d’élection comme en dehors. Elle est le seul mouvement doté d’une stratégie – l’Union populaire – et d’un programme – l’Avenir en commun – comme colonne vertébrale de son action quotidienne.
Dans ce nouveau format hebdomadaire, l’Insoumission propose de revenir sur quelques-unes des actions, propositions et avancées concrètes obtenues chaque semaine par la France insoumise, ses militants et ses représentants élus, pour renverser l’ordre capitaliste et se diriger vers une autre société autour de nouveaux principes : collectivisme et entraide. Notre article.
“Vous pouvez les faire tomber” – LFI lance sa campagne d’inscription sur les listes électorales
En 2022, 10,6 millions de Français·es étaient non-inscrit·es ou mal-inscrit·es sur les listes électorales, soit 21 % des électeur·rices. La non-inscription et la mal-inscription (la mal-inscription est le fait d’être inscrit dans un bureau de vote qui ne correspond pas à son lieu de résidence), parce qu’elles produisent massivement de l’abstention et empêchent des citoyens qui voudraient voter de le faire, sont des fléaux démocratiques qui minent la représentativité du scrutin et altèrent la légitimité des élus.
Pour aller plus loin : « Vous pouvez les faire tomber ! » – LFI lance sa campagne d’inscription sur les listes électorales
Face à ce problème démocratique majeur et à l’indigence de l’action des ministres de l’intérieur successifs, les insoumis se mobilisent depuis des années. Ils remplissent ce faisant le travail qu’effectue normalement tout gouvernement d’une démocratie. La France insoumise lance ainsi une nouvelle campagne d’inscription sur les listes électorales et met à la disposition de toutes et tous un site internet pour vérifier votre situation et faire en sorte d’assurer les conditions nécessaires pour que le choix de l’avenir du pays soit véritablement placé entre les mains du peuple.
Accéder au site internet : jevoteilsdegagent.fr
Car malgré l’aberration démocratique que constitue une telle situation, les ministres de l’intérieur successifs d’Emmanuel Macron qui ont pourtant la charge de l’organisation des élections sont particulièrement muets sur la question, et ne mettent pas en œuvre les moyens nécessaires à un changement législatif ou à des campagnes de sensibilisation à la hauteur de l’enjeu.
L’équation est simple. Du fait de la sociologie de son électorat, la Macronie a intérêt à l’abstention, notamment des jeunes, qui votent majoritairement à Gauche, pour la France insoumise en particulier. Ce calcul cynique aboutit à priver des milliers de citoyens de leur voix en ne facilitant pas leur inscription effective, et en ne conduisant pas de campagne de sensibilisation suffisante.
À l’inverse, soucieuse du respect de l’idéal démocratique, la France insoumise multiplie depuis des années les actions et campagnes de sensibilisation, en période électorale comme en dehors, fait des propositions visant à rendre l’inscription plus accessible, afin de garantir un droit de vote réel à toutes et tous. Les politiques de malheur, la banalisation de l’extrême droite et de ses idées ne sont pas une fatalité. On vote, ils dégagent. Vous pouvez les faire tomber.
À la rencontre de la Présidente du Mexique, Jean-Luc Mélenchon est l’autre voix de la France dans le monde
Depuis 2017, l’arrivée d’Emmanuel Macron à la tête de l’État se caractérise par la perte de l’influence et de la crédibilité de la voix de la France de le monde, et par sa propre ridiculisation dans les grandes largeurs. Cette semaine, pendant que le président français était contraint de s’asseoir au coin du bureau de Donald Trump, Jean-Luc Mélenchon se rendait en visite diplomatique au Mexique. Multipliant les conférences, remplissant les amphithéâtres, Jean-Luc Mélenchon y est accueilli comme un chef d’État pour la publication de son livre en espagnol, “¡Ahora el pueblo!” (“Maintenant le peuple !”).
Il y rencontre chefs de parti, ministres, et y échange avec la présidente du pays elle-même, Claudia Sheinbaum, porteuse d’une ligne de rupture avec le néolibéralisme qui la porte aujourd’hui à plus de 80 % d’opinions favorables de ses concitoyens.
Pour aller plus loin : Gestion publique de l’énergie : retour sur une campagne de lutte internationale au Mexique
De l’Afrique à l’Amérique du Sud en passant par le Moyen-Orient, la France insoumise porte la voix d’une France non-alignée avec pour boussole le respect du droit international et de la dignité des peuples. De fait, la France insoumise et Jean-Luc Mélenchon représentent déjà l’autre voix de la France dans le monde.
À l’occasion du premier anniversaire de la constitutionnalisation de la liberté à l’IVG, l’Institut La Boétie a organisé un colloque sur les mobilisations féministes contre l’extrême droite
Le 4 mars 2024, la France devenait le premier pays du monde à inscrire dans sa constitution la liberté des femmes d’avoir recours à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Dans le sillage de milliers de militantes et responsables féministes en France et dans le monde, la présidente du groupe de la France insoumise à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, était à l’origine de la première proposition de loi visant à inscrire l’IVG dans la constitution.
Alors que l’extrême droite place comme priorité de son agenda la régression des droits des femmes, l’Institut La Boétie, fondation insoumise d’élaboration intellectuelle, d’éducation populaire, de dialogue politique et culturel, a organisé ce samedi 1er mars un colloque sur les mobilisations féministes contre l’extrême-droite à l’occasion de l’anniversaire de la constitutionnalisation de la liberté de recourir à l’IVG. Un évènement co-organisé par Mathilde Panot et en collaboration avec le groupe de la Gauche au Parlement européen. Il a eu pour invité·s des députées, militantes associatives et chercheur·ses du monde entier.
La rediffusion des tables rondes du colloque sont à retrouver sur la chaîne YouTube de l’Institut La Boétie.
Les députés LFI Alma Dufour et Hadrien Clouet déposent une proposition de loi pour abroger l’abaissement du seuil d’exemption de TVA des microentrepreneurs décidée par Emmanuel Macron
« Je ne sais absolument pas comment me sortir de cette situation. Je ne peux pas prendre plus de contrats pour augmenter mon chiffre (les journées ne font que 24 heures). Cette mesure va donc probablement mettre fin à mon activité »
« Cela est gravissime. Des milliers d’entreprises, dont la mienne, vont droit dans le mur et vont être obligées de fermer boutique. »
« Si je répercute la TVA sur le prix de mes poteries, il y a fort à parier que ma clientèle se réduira comme peau de chagrin. Elle me préfèrera une entreprise de décoration et ameublement qui ne paye même pas d’impôts en France »
Ces témoignages et des milliers d’autres sont reçus quotidiennement par les députés de la France insoumise depuis plusieurs jours. Ils font état de la détresse dans laquelle le budget 2025, passé par 49.3 avec l’aval du Rassemblement National et du Parti Socialiste, a plongé les chefs des micro-entreprises françaises.
Artisans, petits commerçants, associations constituées en microentreprise n’étaient jusqu’alors assujettis à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qu’à la stricte condition de dépasser 37 500 euros de chiffre d’affaires pour les services et 85 000 euros pour la vente de marchandise. Prétextant une recherche de recettes, le gouvernement a imposé sans concertation un seuil unique d’assujettissement à la collecte et restitution de TVA des micro-entrepreneurs à 25 000 euros.
Acculé par la mobilisation populaire et de la France insoumise et après avoir déjà repoussé une fois cette mesure, le ministère de l’Économie vient d’annoncer suspendre jusqu’en juin l’abaissement du seuil d’exemption des microentrepreneurs.
La bataille n’en est pas pour autant terminée, car nul doute que la Macronie saisira la moindre opportunité pour ramener la mesure sur le tapis. Alors, les députés de la France insoumise Alma Dufour et Hadrien Clouet ont déposé ce 21 février une proposition de loi cosignée par 84 députés de la France insoumise, écologistes, communistes et du groupe LIOT, proposant notamment le retour de la franchise à 37 500 euros pour les services, et à 85 000 euros pour les ventes de marchandise. L’abrogation pure et simple de cette mesure inique est la seule solution.
“Faut-il se passer du numérique pour sauver la planète” : l’Institut La Boétie sort son nouveau livre, en librairie le 14 mars !
Ce 14 mars, l’Institut La Boétie sort son deuxième livre : « Faut-il se passer du numérique pour sauver la planète ? », aux Éditions Amsterdam. Écrit par l’économiste Cédric Durand, spécialiste de renommée internationale des mutations du capitalisme contemporain, il est un ouvrage d’auto-défense indispensable pour lutter contre les empires de la Tech et défend avec pédagogie un usage progressiste et souverain du numérique.
Déjà disponible ici à la pré-commande, il est le deuxième livre de l’Institut La Boétie après « Extrême droite : la résistible ascension », également aux Éditions Amsterdam et déjà vendu à plus de 10 000 exemplaires.
Bétharram, Bergerac… Contre l’omerta politico-médiatique, la France insoumise milite sans relâche pour dénoncer un scandale d’État
Alors que depuis trois semaines semaines les révélations se succèdent quasi-quotidiennement pour montrer comment François Bayrou a sciemment couvert des faits de violences physiques et sexuelles à grande échelle, c’est silence radio du côté de la Macronie et du Rassemblement National, et les médias bourgeois font tout ce qu’ils peuvent pour que perdure l’omerta.
À l’Assemblée nationale, sur des plateaux de télévision hostiles ou sur les réseaux sociaux, la France insoumise et ses députés luttent quant à eux sans relâche pour tenter d’imposer la mise à l’agenda de ce véritable scandale d’État.
Par delà cette mobilisation, la France insoumise et son programme “L’Avenir en Commun” multiplient les propositions pour contrôler les établissements privés et améliorer la protection de l’enfance. Pendant ce temps, le RN s’enfonce dans la défense de l’enseignement privé catholique, sacrifie l’école publique, crache au visage des victimes de Bétharram, et les médias étouffent les souffrances de centaines de victimes.
Pour aller plus loin : Scandale de Bétharram : les propositions de LFI pour contrôler les établissements privés et améliorer la protection de l’enfance
La France insoumise s’organise avec le Réseau Insoumis Antifasciste
« Éradiquer le racisme, vaincre l’extrême droite » : pas un slogan, mais un engagement. À Échirolles dans l’Isère, devant une salle pleine à craquer avec plus de 500 citoyens résolus, la France insoumise prépare la riposte contre le fascisme avec son Réseau Insoumis Antifasciste. La réunion se déroulait ce vendredi 21 janvier en présence notamment des députés Mathilde Panot, Nadège Abomangoli et Sébastien Delogu.
Pour aller plus loin : Échirolles : devant plus de 500 personnes, LFI organise la riposte contre l’extrême droite avec son Réseau antifasciste
Les objectifs de cette jeune structure sont multiples : actions d’« agit’prop », formations, organisation d’événements publics… Le tout convergeant vers un but de long terme : doter le mouvement et les militants insoumis d’outils propres dans la lutte contre l’extrême droite. Plusieurs démonstrations de force ont déjà été faites, comme à Calais, lors d’une grande manifestation contre la politique migratoire du gouvernement et de Bruxelles.
Alors que l’extrême droite et ses idées progressent partout dans le monde, le Réseau Insoumis Antifasciste, outil politique de La France Insoumise, porte la riposte populaire fidèle au programme de rupture porté par le mouvement insoumis. L’objectif : battre l’extrême droite et éradiquer le racisme.
Manifestation contre le racisme et le fascisme : samedi 22 mars, La France insoumise rejoint l’appel contre le racisme et le fascisme !
« Paris est nazi ». Le slogan est lancé par les milices fascistes en plein Paris le dimanche 16 février. Il aurait dû faire la une de tous les médias du pays. Il n’en fut rien. Le ministre de l’Intérieur a lui aussi opté pour le silence complice alors que des jeunes kurdes et des militants CGT ont été pris pour cible, l’un d’eux poignardé, laissé pour mort. Le lendemain, une riposte éclair massive s’est organisée autour de la gare de l’Est. « À Paris est nazi, nous répliquons : Paris est antifasciste », ont scandé les manifestants. Les manifestations du 22 mars s’inscrivent dans la même visée : organiser la riposte puissante et populaire face au gouvernement Bayrou, l’extrême droite et ses idées.
En refusant de censurer le Premier ministre par usurpation, le Rassemblement National lui a donné une garantie de survie en imposant son agenda. Identité nationale, remise en cause du droit du sol, « submersion migratoire », le racisme et l’islamophobie sont plus que jamais la ligne d’action politique de ce gouvernement dont les médias se font les émetteurs-récepteurs auprès du grand public.
Face aux attaques, la France insoumise a rejoint l’appel unitaire contre le racisme et le fascisme pour protester et organiser la résistance partout en France le samedi 22 mars prochain. Plus de 220 organisations ont d’ores et déjà répondu à l’appel.
Pour aller plus loin : « Rendez-vous dans la rue le 22 mars partout en France ! » – Plus de 220 organisations, dont LFI, appellent à manifester contre le racisme et le fascisme
Fruit de plus d’un an et demi de travail, le rapport d’information co-écrit par le député LFI Antoine Léaument sur la lutte contre le trafic de stupéfiants est disponible
Depuis ce 21 février est accessible ici, sur le site de l’Assemblée nationale, le rapport sur la lutte contre le trafic de stupéfiants co-écrit par le député de la France insoumise Antoine Léaument. Contre l’échec absolu de la logique du tout-répressif dans laquelle s’entêtent depuis des années les gouvernements successifs, Antoine Léaument préconise notamment par son rapport, fruit de plus d’un an et demi de travail, une légalisation du cannabis sous contrôle d’État.
Pour aller plus loin : Cannabis : LFI défend la légalisation sous contrôle public face à l’échec de la répression
Ce travail d’information parlementaire illustre plus largement l’engagement total des député·s insoumis·es dans leur mandat, multipliant les rapports, propositions de loi, amendements, commissions, interventions… Autant de gages de sérieux n’ayant d’équivalent que l’engagement quotidien et croissant des militantes et militants sur le terrain.
Pour aller plus loin : Cannabis, « narcotrafic » : contre le tout-répressif de Retailleau, le plan de LFI contre la criminalité organisée
À Lille, Nancy et Marseille ont eu lieu les 10ème, 11ème et 12ème stages régionaux de formation de l’Institut La Boétie
Le week-end dernier, les 10ème, 11ème et 12ème stages régionaux de formation de l’Institut La Boétie ont eu lieu à Lille, Nancy et Marseille. 150 insoumis·es y ont suivi 3 jours de formation intense en théorie et en pratiques militantes.
Partout en France, l’Institut La Boétie et la France insoumise travaillent à munir des citoyens de tous horizons d’outils théoriques et pratiques de lutte contre l’extrême droite, le néolibéralisme et leurs idées, et de promotion d’un monde nouveau, réellement juste, réellement solidaire, fait d’harmonie entre les êtres vivants.
Par Eliot Martello-Hillmeyer