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Mobilisation pour la paix en Palestine à Sciences Po : une polémique inventée de toutes pièces

Accusations fallacieuses et mensongères à Sciences Po : retour sur un emballement médiatique et la construction d’une fake news

Que s’est-il passé à Sciences Po ? Accroc aux faux procès pour antisémitisme et aux accusations inventées de toutes pièces en ce sens, le Gouvernement a remis le couvert hier toute la journée. Gabriel Attal s’est rendu à Sciences Po après qu’une étudiante ait été soi-disant empêchée d’accéder à une conférence sur la paix en Palestine et injuriée. Problème : quelques heures plus tard, le journal Le Parisien recueillait les propos de cette étudiante : « Je n’ai jamais entendu le mot juif ou sioniste et j’ai pu entrer dans la salle ».

Le propos est clair : ni bloquée, ni injuriée. Alors pourquoi tout ce tam-tam ? La presse évoque un « embrasement » de Sciences Po, une « tourmente » qui fait que le Gouvernement a annoncé saisir la justice. Beaucoup de bruit pour rien puisque l’étudiante n’a été ni bloquée ni injuriée. Sur Twitter, Jean-Luc Mélenchon a réagi : « Non, l’incident n’était pas dérisoire. Mieux : il n’a pas eu lieu ! Le Premier ministre devrait s’occuper de gouverner au lieu de faire le CPE de Sciences po et de relayer les campagnes de fake de l’extrême droite ».

La tactique des va-t’en-guerre, criminels complices de Netanyahu, est toujours la même : salir sans relâche les voix qui demandent l’arrêt du génocide à Gaza pour aller vers la paix entre les peuples. La fausse polémique de Sciences Po l’illustre une nouvelle fois.

Sylvain Noel, rédacteur en chef

Pour aller plus loin : Rima Hassan rejoint la liste LFI pour porter la voix de la paix en Palestine