Une journée noire pour Amélie Oudéa-Castéra. Déjà hautement fragilisée par ses couacs successifs, la ministre a fait face ce mardi à une deuxième journée de grève des enseignants après le succès de la mobilisation de jeudi dernier à l’appel des principaux syndicats d’enseignants (FSU, CGT, FO, SUD éducation, UNSA Éducation, SGEN CFDT, et l’UNEF).
Les revendications des enseignants n’ont pas bougé d’un iota : augmentation des salaires, défense de l’école publique, rejet de la réforme des lycées professionnels et démission de la nouvelle ministre, chantre du séparatisme scolaire déjà usée jusqu’à la corde.
Et pour cause, depuis la nomination d’Amélie Oudéa-Castéra, pas une seule journée n’est passée sans un nouveau scandale, resserrant encore un peu plus l’étau autour d’elle : dénigrement de l’École publique, scolarisation de ses enfants dans une école privée d’extrême droite, mensonges sur un rapport accablant la concernant, ses 500 000 euros de revenus bruts annuels qu’elle juge « insuffisants », cousine de plusieurs éditocrates… Autant de couacs qui achèvent de mobiliser la communauté éducative contre le Gouvernement après des années de saccage de l’école publique sous l’ère Blanquer.
Cet après-midi, en commission de l’Éducation et des affaires culturelles, les députés LFI Jerome Legavre, Léo Walter, Sarah Legrain et Rodrigo Arenas ont porté la voix des enseignants et des parents d’élèves contre une ministre hors-sol. Ils ont porté une alternative, celle de la reconstruction de l’école publique abîmée par des années de néolibéralisme. Notre brève.
Le député insoumis recadre sèchement Amélie Oudéa-Castéra en commission à l’Assemblée nationale
Pour aller plus loin : « Elle doit partir » : les personnels de l’Education en grève contre Amélie Oudéa-Castéra
