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Gaza : des manifestations partout le 13 janvier pour un cessez-le-feu immédiat en Palestine

Palestine. Samedi 13 janvier 2024, le rendez-vous est donné. Des manifestations vont avoir lieu dans tout le pays à l’appel d’une centaine d’organisations syndicales, politiques, dont La France insoumise pour exiger le cessez-le-feu immédiat. Hier, la pression pour l’arrêt des massacres est montée d’un cran à la Cour internationale de justice, par le brillant plaidoyer de l’Afrique du Sud.

Preuves à l’appui, l’Afrique du Sud a démontré « l’intention et les actes génocidaires » de Benjamin Netanyahou et de son gouvernement après avoir saisi la Cour au titre de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, signée par les deux pays. Le début d’un procès historique, qui pourrait déboucher sur des « mesures conservatoires », telles que la suspension immédiate des opérations militaires. Un procès décisif, dont les suites le seront également pour la survie des 2,3 millions de Palestiniens à Gaza.

En parallèle, des manifestations et des rassemblements continuent de s’organiser partout dans le monde, comme en France, avec la même exigence : le cessez-le-feu immédiat et la paix en Palestine. Notre brève.

13 janvier : des manifestations dans toute la France pour la paix à Gaza

À l’heure où nous écrivons ces lignes, 23 210 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza en trois mois. 70% des victimes sont femmes et des enfants. « Au rythme actuel de la guerre de Netanyahou, chaque jour en moyenne, on dénombre : 247 Palestiniens tués ou risquant de l’être, dont plus de 117 enfants et 48 mères, 629 personnes blessées, plus de 10 enfants amputés d’une jambe ou des deux, souvent sans anesthésie 3 900 maisons palestiniennes seront endommagées ou détruites », soulignait Blinne Ni Ghralaigh, avocate de l’Afrique du Sud à la Cour Internationale de Justice.

Combien de morts faudra-t-il encore pour que les massacres en Palestine cessent ? Combien d’infrastructures détruites, d’enfants morts, de familles brisées, d’existences meurtries par la guerre ? Il n’y a pas d’endroit sûr à Gaza, devenu un « enfer sur terre », selon les mots du chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés en Palestine (UNRWA). En France, la mobilisation pour un cessez-le-feu permanent et la paix en Palestine se poursuit, coûte que coûte. Le rendez-vous est à nouveau donné, ce samedi 13 janvier. Des marches sont organisées partout dans le pays, appuyées par de nombreux collectifs, syndicats, associations, dont La France insoumise.

Deux jours après le réquisitoire de l’Afrique du Sud contre Benjamin Netanyahou et son gouvernement, la pression s’accentue pour un cessez-le-feu permanent en Palestine

Ces 11 et 12 janvier 2024 a commencé un procès historique entre l’Afrique du Sud et le gouvernement de Benjamin Netanyahou. La Cour Internationale de Justice de La Haye a été saisie par l’Afrique du Sud au titre de la Convention pour la prévention et la répression du crime du génocide. Une Convention signée par les deux pays, ainsi que par la France. Le 11 janvier au matin, l’Afrique du Sud a démontré, preuves à l’appui, « l’intention et les actes génocidaires » de Benjamin Netanyahou et de son gouvernement en Palestine. L’insoumission l’a suivi en direct.

Aujourd’hui, 12 janvier 2024, c’est au tour du gouvernement de Benjamin Netanyahou de se défendre. Ce procès pourrait rapidement déboucher sur des « mesures conservatoires » à mettre en place dans les plus brefs délais, comme la suspension immédiate des actions militaires de son armée, l’obligation de prévenir un « génocide ». L’obligation, également, d’un accès humanitaire complet à Gaza ainsi que la préservation des preuves et l’autorisation des enquêtes sur place. Le dénouement de ce procès est à suivre de très près.

Pour aller plus loin : À La Haye, l’Afrique du Sud a défendu la cause palestinienne et fait honneur à l’Humanité

Depuis le 7 octobre 2023, date des crimes de guerre du Hamas, les insoumis ont immédiatement appelé au cessez-le-feu au Proche-Orient. Seuls contre tous, malgré les torrents de boue, ils ont tenu la seule position digne, humaniste et conforme au droit international. Quelle autre position défendre aujourd’hui ? Ceux qui l’ont abhorrée ces trois derniers mois, notamment à gauche, se sont progressivement alignés sur celle-ci. Le chef de l’État, lui, a mis plus de 32 jours à appeler au cessez-le-feu. Il a vanté sa position « constante » : cela a pourtant été démenti par les faits. Aux côtés de nombreuses associations, les insoumis vont continuer à se mobiliser pour la paix à Gaza.

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