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Raffineries : début d’une pénurie d’essence en Île-de-France

Le début d’une pénurie d’essence en Île-de-France (IDF) est confirmé. Dans trois départements, plus d’un tiers des stations-service sont dépourvues d’au moins un type de carburant, selon France 3 Paris : Val-de-Marne (44,05%), Essonne (38%) et Yvelines (33,6%). À Paris, on s’approche de la pénurie avec 25,45% des stations en manque d’un carburant. Ces pénuries sont dues aux grèves et blocages dans les raffineries contre la réforme des retraites, plus précisément les deux raffineries normandes (Gravenchon et de Gonfreville) où les expéditions sont toujours bloquées.

Le rapport de force continue de se durcir. Comme d’autres travailleurs et travailleuses, les raffineurs continuent de mettre la pression sur le capital pour faire plier le camp présidentiel. Le seul responsable de cette situation se claquemure à l’Élysée : il s’appelle Emmanuel Macron. Vous voulez de l’essence ? Le chef de l’État semble en garder une réserve personnelle dans son bureau : tous les jours, il en déverse sur le brasier qu’il a lui-même créé. Un pompier pyromane, visiblement fan de l’odeur de l’essence. Notre article.

Essence : trois départements d’Île-de-France touchés par les pénuries

Trois départements d’Île-de-France (IDF) sont touchés par des pénuries de carburants, selon France 3 Paris : Val-de-Marne (94), Essonne (91), et Yvelines (78). Ces pénuries sont dues aux grèves et blocages dans les raffineries contre la réforme des retraites, plus précisément les deux raffineries normandes (Gravenchon et de Gonfreville) où les expéditions sont toujours bloquées. Mobilisations que vous pouvez suivre sur les réseaux de l’insoumission.fr depuis le début du mouvement social.

Dans ces trois départements d’IDF, « plus du tiers des stations-service manquent ainsi mardi matin d’au moins un type de carburant (essence et/ou diesel) qu’elles proposaient le 1er mars » (France 3 Paris) : 44,05% dans le Val-de-Marne, 38% dans l’Essonne et 33,6% dans les Yvelines. À Paris intra-muros, on parle de 25,45% des stations. Ainsi, le rapport de force continue de se durcir. Comme d’autres travailleurs, les raffineurs continuent de mettre la pression sur le capital pour faire plier le camp présidentiel.

Le seul responsable se claquemure à l’Élysée

Le seul responsable de cette situation s’appelle Emmanuel Macron. Lui et ses indéfectibles soutiens peuvent bien pleurer des larmes de crocodiles sur le manque d’essence, l’arrêt des raffineries et plus largement les différents blocages à travers le pays, ce sont eux qui les ont provoqué in fine. Passer en force contre 80% des Français et 93% des actifs, une intersyndicale unie, transpercer le Parlement par la lame du fameux 49.3, le tout en restant insensible à une mobilisation historique (3,5 millions de personnes dans les rues du pays) contre leur inique réforme des retraites, a convaincu la société de la nécessité de la radicalité, face à l’extrême radicalisation d’un pouvoir aux abois.

Pour aller plus loin : Retraites : Macron n’a jamais été aussi seul, nous n’avons jamais été aussi nombreux

Le chef de l’État se claquemure à l’Élysée. Il est « une sorte de forcené enfermé dans le château de l’Élysée qui ne veut écouter personne », selon les mots de Manuel Bompard député LFI-NUPES sur BFMTV. Vous voulez de l’essence ? Il semble qu’Emmanuel Macron en a une réserve personnelle dans son bureau à l’Élysée. Sinon, comment pourrait-il en verser autant sur les flammes qu’il a lui même allumées ? Le chef de l’État est un pompier pyromane. Alors que nous n’avons jamais été aussi nombreux, celui-ci n’a jamais été aussi seul.