« Uber Files ». Face à l’ampleur des révélations sur le deal secret entre Uber et Macron, La France Insoumise (LFI) demande l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire. Le but : faire toute la lumière sur le scandale d’État et déterminer précisément le rôle d’Emmanuel Macron.
Un président français lobbyiste d’Uber ? Entre 2014 et 2016, alors qu’il était ministre de l’Économie, l’actuel chef de l’État a travaillé en secret pour le compte d’Uber. Il a conseillé la multinationale américaine afin qu’elle préserve au mieux ses intérêts. Comment ? En fracassant le droit du travail et le marché des VTC en France. Notre article.
« Uber Files » : « Nous devons faire la lumière sur les agissements de ceux qui, jusqu’au chef de l’État, ont participé »
« Celui qui est ministre ne doit pas être lobbyiste ! Il faut faire toute la clarté sur cette affaire. », a déclaré le député LFI Alexis Corbière. Les accusations de l’enquête « Uber Files » sont très graves. Emmanuel Macron aurait oeuvré en secret pour la multinationale Uber, afin de l’aider à préserver ses intérêts en France.
Rendez-vous secrets, rédactions d’amendements « clés en main »… Les révélations de l’enquête internationale menée par des membres du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) sont accablantes pour l’actuel chef de l’État. En demandant l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire, LFI souhaite que toute la lumière soit faite sur cette affaire. D’une part sur les liens entre Macron et la multinationale, d’autre part sur « la stratégie de Uber lors de son implantation sur le marché français », explique la députée LFI Clémence Guetté. Affaire à suivre.