Des évènements festifs et politiques faits par et pour les jeunes. C’est le pari du député insoumis du Val-de-Marne, Louis Boyard, qui vient d’annoncer le lancement du « ManiFestival » pour la dernière ligne droite avant les élections du 9 juin. Un mot d’ordre : « La Macronie veut nous faire taire ? Les Jeunes insoumis ont décidé de faire du bruit ! ». Une forme simple : des évènements qui lient festivité et politique, dans une ambiance joyeuse, décontractée et militante. « On a souhaité lancer ce ManiFestival dans l’objectif de créer un moment de culture, un moment populaire et surtout un moment politique pour les jeunes » résume Louis Boyard.
Au programme de ce « ManiFestival » donc : des DJ sets variés et des prises de paroles politiques, le tout dans des lieux massivement fréquentés par les jeunes étudiants. Cinq tournées sont prévues d’ici aux élections européennes du 9 juin, dans 5 grandes villes étudiantes en France. De quoi atteindre des milliers de jeunes en les incitant à voter pour leur avenir tout en passant du bon temps. Notre brève.
Une idée innovante pour réconcilier les jeunes et les élections
C’est en conférence de presse ce mercredi 22 mai que le député LFI de 23 ans Louis Boyard a annoncé le lancement de ces soirées « DJ sets et politique ». Une idée innovante qui se veut un accélérateur de la conscientisation politique des jeunes et de leur participation aux élections du 9 juin prochain. Un évènement « à l’image de ce que prône la France insoumise : le droit au bonheur pour tout le monde, le droit de s’amuser » explique Louis Boyard, « tout en nous permettant de parler politique tous ensemble, entre jeunes ».
« L’objectif du 9 juin, c’est une percée populaire. Pour cela, on envoie un message très fort : on a besoin de la jeune génération. Quand elle vote, elle vote pour nous. Car la jeune génération est d’accord avec la France insoumise sur l’enjeu écologique, sur les enjeux sociaux, sur les questions d’égalité. D’ailleurs, ça ne vous aura pas échappé qu’on est dans une situation de grande précarité pour les jeunes, dans laquelle même leur accès à la culture est devenu compliqué. »
Louis Boyard en conférence de presse de L’Union Populaire, mercredi 22 mai.
« La Macronie veut faire taire la jeunesse et lui inflige la précarité. Elle pourrit l’avenir des jeunes, la France insoumise leur donne le droit d’être heureux » abondent les Jeunes insoumis. En référence aux tentatives de censure des voix de la paix et de la répression des étudiants qui se mobilisent, les insoumis répliquent au contraire : « Nous sommes bien décidés à faire du bruit ! »
La première étape aura lieu à Paris le 28 mai. Un premier lancement qui sera rapidement suivi par d’autres étapes : à Lille le 29 mai, à Rennes le 31 mai, puis le 4 juin à Montpellier et le 7 juin à Marseille. Un beau programme donc pour le mouvement insoumis qui met la jeunesse à l’honneur.
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Un objectif : que les jeunes s’emparent des élections européennes du 9 juin prochain
Cette année encore, les jeunes de moins de 30 ans sont deux fois moins sûrs d’aller voter que les 70 ans et plus : seuls 30% d’entre eux prévoient d’aller voter, contre 62% des plus âgés. Pourtant, une grande majorité de la jeunesse plébiscite largement le projet des insoumis : bifurcation écologique, rupture avec le capitalisme, justice sociale, émancipation humaine. Bref : les jeunes sont à l’avant-garde de la volonté du peuple de changer radicalement de modèle de société.
En 2022, les 18-34 ans avaient placé Jean-Luc Mélenchon largement en tête du scrutin présidentiel, à plus de 32%. Quelques semaines plus tard, plus de 40% de ces jeunes ont voté pour le programme de la NUPES porté notamment par Jean-Luc Mélenchon.
Bref, Louis Boyard et ses camarades le savent : la jeunesse n’est pas apolitique. Elle est même massivement mobilisée : pour défendre les retraites, pour dénoncer les violences sexistes et sexuelles ou encore, récemment, à l’avant-garde de la mobilisation pour la paix à Gaza. Prenant cette situation en compte, « on a essayé de trouver une manière de lancer un appel aux jeunes pour faire en sorte qu’ils aillent voter le 9 juin » explique Louis Boyard. Une manière innovante de faire de la politique qui risque bien d’être un pari gagnant.
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En bref : « Au ManiFestival, comme le 9 juin dans les urnes : faites du bruit ! » conclut Louis Boyard. Des DJ sets et des députés jeunes et accessibles, voilà peut-être le cocktail gagnant pour un mouvement politique déjà plébiscité par une grande majorité de jeunes. La prochaine étape : qu’ils passent à l’acte en votant le 9 juin pour leur avenir.
