France insoumise. Vous êtes noyés dans la surinformation mais vous souhaitez connaître les principales actions et propositions de LFI de la semaine ? Dans sa rubrique « Télégraphe » , l’Insoumission vous propose de revenir sur quelques-unes des actions, propositions et avancées concrètes obtenues cette semaine par la France insoumise, ses militants et ses représentants élus, pour renverser l’ordre capitaliste et se diriger vers une autre société autour de nouveaux principes : collectivisme et entraide.
Des marchés à l’Assemblée nationale, du terrain aux plateaux de télévision, de l’Institut La Boétie aux grandes mobilisations populaires, la France insoumise, ses militants et ses représentants se battent chaque jour pour faire advenir un autre monde.
Malgré les assauts de la bourgeoisie, malgré la violence de l’extrême droite, la France insoumise est le seul mouvement politique dont l’ampleur, le courage, la profondeur et la diversité de l’action se déploie et se développe chaque jour, en période d’élection comme en dehors. Elle est le seul mouvement doté d’une stratégie – l’Union populaire – et d’un programme – l’Avenir en commun – comme colonne vertébrale de son action quotidienne.
Mobilisation et déposition d’une proposition de loi pour nationaliser ArcelorMittal et sauver plus de 600 emplois, succès des manifestations du 11 mai contre l’islamophobie, Manuel Bompard recadre Laurent Wauquiez et la meute médiatique sur BFMTV, victoires insoumises à l’Assemblée nationale, dépôt d’une proposition de résolution du groupe de la France insoumise à l’Assemblée nationale pour reconnaître et condamner les massacres de Sétif, Guelma et Kherrata, effervescence intellectuelle de l’Institut La Boétie, telles sont autant d’actions, de propositions et d’avancées concrètes que l’Insoumission vous propose de revoir dans ce nouveau « Le Télégraphe ». Notre article.
ArcelorMittal : la France insoumise annonce le dépôt d’une proposition de loi pour nationaliser l’entreprise et sauver plus de 600 emplois
Le géant mondial de la sidérurgie ArcelorMittal prévoit de licencier 636 salariés en France, après s’être gorgé de près de 300 millions d’euros d’aides publiques de l’État depuis 2013. L’objectif de la multinationale ? Délocaliser l’activité en Inde. Les sept sites concernés dans le nord du pays sont ceux Dunkerque, Florange, Basse-Indre, Mardyck, Mouzon, Desvres et Montataire.
Pour protéger ces emplois, l’environnement et la souveraineté industrielle du pays, la France insoumise exige la nationalisation d’ArcelorMittal, seule solution viable pour rompre le cycle destructeur du capital, et engager un autre chemin. Une proposition aussi défendue par les salariés et les syndicalistes de la CGT.
Pour aller plus loin : ArcelorMittal : pourquoi la nationalisation exigée par LFI est la seule solution viable
C’est donc en ce sens que la députée de la France insoumise et présidente de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale Aurélie Trouvé a annoncé ce mardi 13 mai le dépôt d’une proposition de loi pour nationaliser ArcelorMittal.
Ce mardi 13 mai, de nombreux militants et élus insoumis étaient également présents devant le siège d’ArcelorMittal pour exiger sa nationalisation. À l’Assemblée nationale, Manuel Bompard, député et coordinateur national de la France insoumise interrogeait François Bayrou pour exiger cette nationalisation. Le premier ministre a refusé de répondre.
Pour aller plus loin : ArcelorMittal – Manuel Bompard exige la nationalisation, Bayrou refuse de répondre
Déserts médicaux, environnement, répression des mobilisations universitaires, dévoiement de la lutte contre l’antisémitisme… Loin du brouhaha médiatique, les victoires de la France insoumise à l’Assemblée nationale
Le champ médiatique tourne en rond depuis quelques jours. Au-dessus de la mêlée des répondeurs automatiques de l’appareil médiatique, le mouvement insoumis travaille sur le fond et décroche des victoires, notamment à l’Assemblée nationale.
Ainsi ces derniers jours, les parlementaires de la France insoumise ont réussi à faire voter une loi transpartisane pour lutter contre les déserts médicaux.
Ils ont aussi été les seuls à s’opposer à une proposition de résolution visant à instrumentaliser la situation de Boualem Sansal pour participer à la surenchère raciste de Retailleau contre l’Algérie et ont été parmi les seuls à refuser une loi d’inspiration trumpiste visant à réprimer les mobilisations dans les universités en dévoyant la lutte contre l’antisémitisme.
Alors qu’une proposition de loi déposée par un sénateur Les Républicains et ancien cadre de la FNSEA arrivait à l’Assemblée nationale pour faire reculer d’au moins 15 ans les politiques environnementales au profit de l’agrobusiness, les député·es insoumis·es sont parvenus à empêcher de nombreux reculs dans la rédaction du texte. Ainsi par exemple de la suppression de la réintroduction des néonicotinoïdes (des insecticides tueurs d’abeille, de papillons, d’oiseaux, souris, taupes, mulots, chauve-souris…), et de celle de la mise sus tutelle Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’environnement et du travail.
En plus d’avoir empêché ces reculs, les parlementaires LFI sont notamment parvenus à faire adopter les amendements suivants :
- Suppression de l’article 3 visant à réduire la consultation publique et favorisant la création, l’extension ou le regroupement d’élevages intensifs ;
- Suppression de l’article 5 visant à favoriser le déploiement de méga-bassines ;
- Vote d’un moratoire sur les méga-bassines ;
- Suppression de l’article 6 visant à mettre l’Office français de la biodiversité (OFB) sous la tutelle des préfets ;
- Suppression de l’article 8 habilitant le Gouvernement à légiférer par ordonnance pour modifier la législation relative aux dangers phytosanitaires.
L’Insoumission est revenue en détail sur les victoires insoumises de ces dernières semaines, lesquelles témoignent du fait que la matérialité même de l’action des insoumis, de leur programme, de leurs valeurs, se retrouve d’abord dans leur travail.
Pour aller plus loin : Loin du brouhaha médiatique, LFI remporte des victoires à l’Assemblée nationale
https://twitter.com/mbompard/status/1920458599865741508
Ce 11 mai, immense succès des manifestations contre l’islamophobie et pour l’unité du peuple !
Ce dimanche 11 mai à Paris et partout en France, des dizaines de milliers de personnes battaient le pavé pour dire non à l’islamophobie et à toutes les formes de racisme.
Assassinats, violences physiques et verbales, mosquées incendiées et vandalisées, contrôles aux faciès, discriminations à l’embauche ou pour obtenir un logement… De nombreux français musulmans vivent aujourd’hui dans la peur.
Après l’assassinat d’Aboubakar Cissé le 25 avril dernier, alors que la haine visant les musulmans partout se répand, les drapeaux de la France insoumise, une fois encore au rendez-vous de l’Histoire, flottaient haut dans les cortèges pour faire démonstration de notre unité face au racisme.
En moins d’une semaine, Manuel Bompard recadre Laurent Wauquiez et les journalistes de la meute de BFMTV
Loin d’être nouveau, le phénomène médiatique anti-LFI a pris une nouvelle intensité, d’une violence inouïe et caricaturale ces derniers jours. Au programme de BFMTV du matin au soir : la promotion sans limite d’un « livre » présenté en « enquête » sur une « secte » composé de fidèles qui ne « réfléchissent pas » et compilant ragots de 10 ans, fausses informations et diffamation à grand coup de sexisme crasseux.
L’ouvrage commandé par Vincent Bolloré (groupe Havas) est devenu la nouvelle référence des éditocrates. Ce mardi 6 mai, sur BFMTV, ils étaient réunis en meute contre Manuel Bompard, invité initialement pour parler des sujets politiques qui intéressent la vie des Français, tels que les plans sociaux en série et la situation d’ArcelorMittal, groupe voyou qui licencie après s’être gorgé d’argent public, mais aussi la situation en Palestine où le criminel de guerre Netanyahu intensifie son génocide et prépare son “plan de conquête”. Rien de tout ça hier soir. Silence radio, place au haro sur LFI !
L’opération censée achever LFI à coup de fausses informations s’est finalement retournée contre ses propres auteurs, tant la caricature et l’agressivité révélaient la nature politicienne des accusations. La cellule « Critique médias » de l’Insoumission a décompté une moyenne d’interruption de la parole de Manuel Bompard toutes les 20 secondes. Calme, déterminé et souriant face au sketch, le coordinateur de LFI a répondu à chacune des fausses informations portées par les journalistes en chasse au service du pouvoir.
Le but avoué de l’opération de pilonnage est connu et déjà vu. Le trouillomètre médiatique indique que LFI inquiète en haut lieu et provoque des réflexes de peur de classe. Pour les Bolloré et les Arnault, impossible d’avaler la pilule de la progression constante de LFI, élection après élection. Ordre est donné d’intensifier la chasse ouverte depuis des années pour tenter de maintenir coûte que coûte le système dominant.
Pour aller plus loin : Manuel Bompard recadre les journalistes de la meute de BFMTV
Cette semaine était également l’occasion pour Manuel Bompard, ce dimanche 11 mai, d’accepter un débat face à Laurent Wauquiez sur BFMTV. Alors que d’un bout à l’autre le coordinateur national de la France insoumise a su pointer les contradictions du candidat à la présidence des Républicains tout en rétablissant les faits face aux tentatives répétées de désinformation menées par Laurent Wauquiez, L’Insoumission vous proposait ici de revenir sur les moments forts du débat, ainsi que sur les multiples mensonges de Laurent Wauquiez.
Pour aller plus loin : Manuel Bompard pousse Laurent Wauquiez dans ses retranchements – Retrouvez les moments forts du débat BFMTV
Vous pouvez également accéder à la rediffusion du débat en intégralité sur la chaîne YouTube de Manuel Bompard en cliquant ici.
Le groupe de la France insoumise à l’Assemblée nationale a déposé une proposition de résolution visant à la reconnaissance et à la condamnation du massacre des Algériens du 8 mai 1945 à Sétif, Kherrata, Guelma et leurs environs
Depuis 80 ans, chaque 8 mai, la France couvre ses monuments de fleurs, de belles gerbes tricolores, de drapeaux. En mémoire de l’armistice du 8 mai 1945, la France loue ses héros.
À près de 2 000 kilomètres de Paris pourtant, le 8 mai 1945, alors que la France célèbre la victoire contre la barbarie nazie, elle se rend le même jour coupable d’un nouvel épisode de barbarie coloniale à l’égard des populations civiles d’Algérie. À Sétif, Kherrata et Guelma, des citoyens algériens manifestant pacifiquement pour l’application des principes d’égalité et de dignité furent l’objet d’une répression d’une ampleur et d’une brutalité sans commune mesure avec les événements initiaux.
Engageant la responsabilité entière de la République, ces massacres ont fait plusieurs dizaines de milliers de victime parmi la population algérienne. Il y a quelques jours, L’Insoumission revenait plus en détail dans ses colonnes sur cet autre 8 mai 1945.
Pour aller plus loin : L’autre 8 mai 1945
Aussi, le 5 mai dernier, conduit par le député LFI Idir Boumertit, le groupe de la France insoumise à l’Assemblée nationale a déposé une proposition de résolution relative à la reconnaissance et à la condamnation du massacre des Algériens du 8 mai 1945 à Sétif, Kherrata, Guelma et leurs environs. Cette proposition de résolution vise aussi à encourager un travail de vérité grâce à l’ouverture complète des archives ainsi qu’à l’instauration d’une journée nationale de commémoration en mémoire des victimes de ces massacres.
« La mer : nouvelle frontière et cause commune » : nouveau colloque de l’Institut La Boétie ce 17 mai à Marseille !
Ce samedi 17 mars à Marseille, Clémence Guetté et Emma Fourreau, députée et députée européenne de la France insoumise, seront présentes au colloque de l’Institut La Boétie : « La mer : nouvelle frontière et cause commune ».
Alors qu’ils couvrent 70 % de la surface terrestre, que leurs côtes accueillent les deux tiers de la population mondiale et la moitié du peuple français, les mers et les océans sont aujourd’hui laissés à la merci de tous les ravages du capitalisme et l’ordre géopolitique international.
Épuisement des ressources et de la biodiversité, acidification, réchauffement et élévation du niveau des eaux, exploitation minière des fonds marin, militarisation à tous crins… Tels sont certains des fléaux qui frappent aujourd’hui les mers et océans en profitant de leur exclusion générale du débat démocratique.
Faire de la mer une cause commune de l’humanité : c’est donc avec l’objectif d’y contribuer que ce prochain colloque de l’Institut La Boétie proposera une journée de dialogue entre scientifiques, professionnel·les, militant·es et responsables politiques.
Le programme prévisionnel du colloque s’articulera autour de trois table ronde : La mer à l’ère de l’anthropocène ; La mer au cœur de la géopolitique mondiale ; La planification écologique maritime. Le programme complet sera bientôt disponible sur le site internet de l’Institut La Boétie.
Vous pouvez vous inscrire pour participer à l’évènement en présentiel en cliquant ici.
L’Institut La Boétie a par ailleurs d’ores et déjà annoncé que se tiendra ce 24 mai à Paris le colloque « La valeur travail, à quel prix ? ». Après un mot d’accueil de Jean-Luc Mélenchon, différents ateliers et tables rondes se succèderont pour tout comprendre des enjeux politiques contemporains du travail et réfléchir à comment l’émanciper.
Vous pouvez d’ores et déjà vous inscrire pour participer à l’évènement en présentiel en cliquant ici.
Par Eliot Martello-Hillmeyer
