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Gaz/électricité : plus d’un million d’impayés pour des factures toujours plus cher

Plus d’un million d’interventions pour impayés de factures de gaz et d’électricité ont eu lieu en France en 2023. Le plus haut depuis 2019. +3 % par rapport à 2022, +49 % par rapport à 2019. Concernant l’électricité, 913 611 interventions pour impayés ont été réalisées (178 015 coupures et 735 596 limitations de puissance), 10 fois plus qu’en gaz (87 297 coupures). Voilà le triste dernier bilan du Médiateur national de l’énergie. Des chiffres à mettre en lien avec l’explosion des prix des factures d’énergie. Les factures d’électricité ont augmenté de 45 % en deux ans. De même pour les factures de gaz, pour lesquelles Emmanuel Macron a entériné une hausse de 120 euros par ans pour l’année 2024.

Les prix augmentent, donc les impayés aussi. Les coupures suivent et humilient ceux qui les subissent. Elles sont violentes, au sens premier du terme. À qui la faute ? À Emmanuel Macron et à tous ceux qui soutiennent le marché européen de l’énergie. Lorsque les macronistes soutiennent au Parlement européen la fin des tarifs réglementés et la généralisation de la privatisation de l’électricité, Emmanuel Macron en est aussi responsable. Le groupe de la France Insoumise est le seul à avoir combattu cette nouvelle attaque. Marie Toussaint, tête de liste des Écologistes aux élections européennes, avait voté pour ce texte aux côtés de la droite macroniste et Bellamy. Raphaël Glucksmann, lui, avait opté pour la politique de la chaise vide. Notre brève.

Gaz/électricité – Les prix augmentent, les impayés et les coupures suivent, Macron et les autres néolibéraux sont responsables

Les factures d’électricité ont augmenté de 45 % en deux ans. Augmentation également du côté des factures de gaz, pour lesquelles Emmanuel Macron a entériné une hausse de 120 euros pour l’année 2024. Comment expliquer autrement ce million d’interventions pour factures impayées et ces trop nombreuses coupures d’énergie ? Les Français qui ne peuvent pas payer leurs factures n’ont tout simplement pas les moyens de les régler.

En parallèle, les groupes énergétiques continuent d’accumuler des fortunes colossales. En France, TotalÉnergies obtient la médaille d’or des milliards versés à ses actionnaires avec 18,4 milliards. « Le coût réel de l’électricité ne varie pas depuis dix ans. Les factures flambent car les hausses de prix sont liées au gavage des producteurs et des fournisseurs… Seul le retour à la gestion publique par la sortie du marché européen, avec un pôle public de l’énergie, permettra des tarifs réglementés qui correspondent aux couts de production et non à la spéculation des marchés », expliquait l’euro-députée LFI Marina Mesure à L’insoumission.fr.

Dans son communiqué, le Médiateur national de l’énergie demande aux autorités  « un accès minimal à l’électricité », qui consiste à « interdire les coupures d’électricité pour impayés, pour tous, toute l’année, et à les remplacer par une limitation de la puissance du compteur d’électricité ». Pour rappel, les coupures sont aujourd’hui uniquement interdites durant la trêve hivernale, entre le 1ᵉʳ novembre et le 31 mars.

Pour aller plus loin : Le Parlement européen acte la hausse des factures d’électricité, seule LFI s’y est opposée

Les prix augmentent, donc les impayés aussi. Les coupures suivent. À qui la faute ? À Emmanuel Macron et à tous ceux qui soutiennent le marché européen de l’énergie. Lorsque Bruno Le Maire annonce une hausse de 10% des tarifs de l’électricité en 2024, après une hausse de 25% en 2023, tout en refusant de geler les tarifs, le chef de l’État est directement responsable.

Lorsque les macronistes soutiennent au Parlement européen la fin des tarifs réglementés et la généralisation de la privatisation de l’électricité, Emmanuel Macron en est aussi responsable. Le groupe de la France Insoumise est le seul à avoir combattu cette nouvelle attaque. Marie Toussaint, tête de liste des Écologistes aux élections européennes, avait voté pour ce texte aux côtés de la droite macroniste et Bellamy. Raphaël Glucksmann, lui, avait opté pour la politique de la chaise vide : il n’avait pas daigné être présent pour ce vote crucial.

« Des familles n’arrivent plus à se chauffer, des entreprises risquent de mettre la clé sous la porte. Nous sommes les seuls à avoir voté contre la réforme du marché de l’électricité qui va encore aggraver la situation ! », rappelait Manon Aubry, tête de liste de LFI pour les élections européennes du 9 juin.

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