Gaza

Déluge de bombes à Gaza : ces images satellites montrent l’ampleur des bombardements

Gaza. Depuis le 7 octobre, Gaza vit au rythme des crimes de guerre en série de l’armée israélienne. Le 28 octobre a marqué un nouveau tournant dans les massacres. « Tsahal [l’armée israélienne, ndlr] a étendu son entrée terrestre dans la bande de Gaza » a annoncé, lundi soir, le premier ministre d’extrême droite israélien, en refusant catégoriquement tout cessez-le-feu. Les communications et l’accès à internet ont été coupés. Le blocus continue. Gaza manque de tout, d’eau, d’électricité, de pétrole, privant 2,5 millions de Palestiniens de soins et de tout ce qui essentiel à la vie. Les bombardements sont permanents, et s’intensifient jour après jour.

Les images satellites publiées par le média libanais LOrient Le Jour témoignent du déluge de bombes israéliennes sur Gaza. En comparant les images satellites de certaines parties de Gaza, avant et après le 7 octobre, le constat est clair. Les champs de ruines ont remplacé les barres d’immeubles. Des habitations ravagées par les bombes, des milliers de civils palestiniens tués. D’après la dernière déclaration, hier soir, du chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini : « Près de 70% des personnes tuées sont des enfants et des femmes ». Au total, d’après les derniers chiffres disponibles, 8 306 Palestiniens ont été tués dont 3 457 enfants.

Les Nations-Unies ne cessent d’alerter, dénonçant un nettoyage ethnique et une catastrophe humanitaire sans précédent. En parallèle, des ONG, tels qu’Amnesty International et Human Rights Watch, ont apporté, éléments à l’appui, la preuve que l’armée israélienne a utilisé des bombes au phosphore blanc, lesquelles sont interdites par le droit international. L’ONG UNICEF alerte aussi : « Gaza est devenue un cimetière », un « cauchemar pour 1,1 million d’enfants ». ONU, organisations internationales et humanitaires, manifestations citoyennes, partout dans le monde, des millions de voix exigent un cessez-le-feu immédiat pour que cessent les massacres. Notre article.

Gaza : l’urgence du cessez-le-feu immédiat et d’une paix juste et durable

ONU, Médecins du monde, Médecins sans Frontières, UNICEF, les organisations internationales et humanitaires ne cessent de renouveler, jour après jour, leurs appels au cessez-le-feu immédiat. Aux quatre coins du globe, les voix de la paix le réclament de concert, elles aussi, comme en témoignent les immenses manifestations (Londres, Los Angeles) du samedi 28 octobre. En France aussi, elles se sont déroulées massivement malgré les interdictions de Gérald Darmanin, justifiées par un obscur « critère moral » d’après les propos de Laurent Nunez, préfet de police de Paris.

Un nouveau texte commun a été signé par plus d’une centaine d’organisations pour appeler à marcher contre la guerre, ce samedi 4 novembre, pour exiger un cessez-le-feu, la levée du blocus, l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés des populations. Face aux massacres de masses à Gaza, des syndicats (CGT, FSU, Solidaires), des associations (Attac, AFPS, mouvement de la paix, MRAP, UJP) et des organisations politiques (LFI, NPA, EELV, PCF) se sont réunis pour manifester, partout en France, ce samedi. Un nouvel appel pour une paix juste et durable, qui passera nécessairement par la reconnaissance des droits du peuple palestinien, et donc la reconnaissance d’un État Palestinien.

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