419 députés européens ont voté contre un « cessez-le-feu humanitaire » à Gaza, proposé par Manon Aubry, cheffe de file de la gauche au Parlement européen. Du côté du groupe « Renew Europe », auquel appartiennent des députés du camp présidentiel, comme du groupe « Identity & democracy », où l’on retrouve les euro-députés RN, uniquement des votes contre ou des absences.
Jordan Bardella par exemple, président du parti lepéniste et chef de file pour les élections européennes, a voté contre. Main dans la main, la macronie et l’extrême droite ont empêché le Parlement européen de se positionner en faveur d’un cessez-le-feu à Gaza. Au Conseil de sécurité de l’ONU, lundi 16 octobre, la France avait voté contre un cessez-le-feu en dépit des crimes de guerre de l’armée israélienne qui s’enchaînent à Gaza. Notre brève.
Gaza : le parlement européen vote contre le cessez-le-feu humanitaire, la France vote contre au Conseil de Sécurité de l’ONU
Avec le cessez-le-feu humanitaire, la demande de levée du blocus sur Gaza et la reconnaissance des crimes de guerre israéliens faisaient aussi partie de la résolution portée par les insoumis. À noter que la condamnation des crimes de guerre du Hamas a été votée par la quasi-totalité des euro-députés, dont l’intégralité des euro-députés insoumis. Sous la pression de ces derniers, le groupe Renew Europe a proposé et obtenu la demande d’une « pause humanitaire ». Une formulation aux contours flous, qui n’est pas à la hauteur de la situation.
Pour aller plus loin : Gaza : la France a voté contre un « cessez-le-feu humanitaire » à l’ONU
Comment un « cessez-le-feu humanitaire » ne peut-il pas être la priorité de chacun ? Au-delà de la catastrophe humanitaire en cours à Gaza, un cessez-le-humanitaire est un préalable à toute autre chose : la libération immédiate des otages, la fin du blocus, la mise en place de corridors humanitaires et les jugements des crimes et des criminels de guerre. Des positions défendues par les insoumis depuis le 7 octobre.
Lundi 16 octobre, la France s’est couverte de honte sur la scène internationale en votant contre un « cessez-le-feu » humanitaire au Conseil de sécurité de l’ONU. Une décision incompréhensible dans un moment aussi grave. L’ONU, par la voix de son secrétaire général, appelle à un « cessez-le-feu humanitaire immédiat ».