Gaza femme enceinte

À Gaza, 50 000 femmes enceintes sont privées de soins – l’urgence de la levée du blocus

Le Fonds des Nations Unies pour la population en Palestine (UNFPA) a révélé que 50 000 femmes enceintes dans la bande de Gaza ne pouvaient plus accéder aux services de santé de base. Le siège total de Gaza par l’armée d’Israël menace ainsi la vie des 50 000 femmes enceintes palestinienne et de leur enfant à naître. 5 500 doivent accoucher dans le mois qui vient. La situation sur place rend toute évacuation impossible. L’urgence est absolue.

Sans pression de la communauté internationale sur Israël, tout ravitaillement des installations médicales dans le nord de Gaza continuera d’être bloqué par l’armée israélienne. Quand est-ce que les autorités françaises cesseront de marteler « le droit d’Israël à se défendre » pour enfin appeler au cessez-le-feu et permettre ces ravitaillements ? Pourquoi ne condamnent-ils pas les crimes de guerre en cours à Gaza ? Pourquoi ne reviennent-ils pas sur leur « soutien inconditionnel à l’État d’Israël » pour enfin se préoccuper de la « catastrophe humanitaire » en cours à Gaza ? Notre brève.

« À mesure que Gaza perd de l’électricité, les hôpitaux en perdent aussi, ce qui met en danger les nouveau-nés en couveuse et les patients âgés sous oxygène. Les dialyses rénales s’arrêtent et les radiographies ne peuvent être effectuées. Sans électricité, les hôpitaux risquent de se transformer en morgues », déclare le directeur régional du Comité international de la Croix-Rouge, Fabrizio Carboni.

Seule la fin du blocus total par Israël peut assurer le fonctionnement des hôpitaux de la bande de Gaza.

La vie de milliers d’innocentes et d’innocents en dépend. La situation est chaque jour plus critique. En l’absence d’eau potable, de plus en plus de Palestiniens doivent boire de l’eau de mer, non traité, contaminée. Les dernières missions humanitaires de l’ONU dans l’enclave palestinienne ont annoncé qu’elles ne pouvaient plus assurer leur mission. 

Jehad Abu Hassan, coordinateur pour Première Urgence Internationale alerte « La situation est très grave. Il faut une trêve humanitaire, ajoute-t-il. C’est impossible de traiter la population civile comme si elle faisait partie du conflit. Si on n’intervient pas, il y aura certainement d’ici peu une catastrophe humanitaire. La communauté internationale de ne doit pas cautionner ça. »

Pour aller plus loin : Israël-Palestine : le Gouvernement français confirme le « droit d’Israël de se défendre », l’ONU dénonce une « catastrophe humanitaire inédite » à Gaza

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