Chikirou

Énorme malaise sur Public Sénat : Manuel Bompard ridiculise ces journalistes sur Sophia Chikirou

Sophia Chikirou. La scène digne de Malaise TV s’est déroulée ce matin sur le plateau de public Sénat. Elle aura duré cinq longues minutes de rame pour la journaliste qui interrogeait Manuel Bompard, coordinateur de la France insoumise. Tout part d’une petite question de la journaliste qui pensait avoir trouvé un angle qui déstabiliserait le député des Bouches-du-Rhône (et c’est mal le connaitre que de l’avoir pensé) : « Allez-vous regarder le complètement d’enquête ce soir ? ». La question s’inscrivait en cela dans le déchainement de la classe médiatique aux abois et prête à tout pour salir Sophia Chikirou, députée insoumise de Paris, depuis des semaines.

« La transparence existe déjà » : le coordinateur de LFI démonte complètement les arguments des journalistes sur Sophia Chikirou

Manuel Bompard lui répond directement, d’un air amusé. Il lui fait comprendre le ridicule de sa question : « Non, il y a un match de l’OM, ce sera bien plus intéressant ». La journaliste bafouille et tente une nouvelle offensive comme se prête à le faire toute la classe médiatique depuis des jours sur la base de compléments de ragots et d’éléments vus et revus et ayant déjà tous fait l’objet de réponses depuis 5 ans. Elle enchaine : « Sophia Chikirou se serait versée à elle-même la quasi-totalité des bénéfices de la campagne de 2017 en primes et en dividendes : que répondez-vous ? Souhaitez-vous la transparence ? ».

Nouvelle tentative, nouvel échec pour la journaliste. Manuel Bompard lui fait une réponse sans détours : « C’est complètement faux ». Le coordinateur de LFI poursuit en détaillant ce que la classe médiatique n’aime pas : des arguments « La transparence existe déjà. Sophia Chikirou est députée. Ses rémunérations sont publiques à la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP). Le journal Le Monde aurait pu faire son travail. Sophia Chikirou a touché entre 4 000 et 5 000 euros par mois ».

Manuel Bompard appelle ainsi à arrêter les fausses informations et déclare : « J’invite les journalistes à faire leur travail de manière sérieuse. » « J’ai compris qu’il y avait une volonté de nuire, mais s’il vous plait, faites-le proprement ».

La journaliste continue. Manuel Bompard assène « Il n’y a rien de nouveau ». La campagne de 2017 est celle qui a coûté la moins cher par rapports aux autres campagnes des autres candidats. Et pourtant, toute la classe médiatique a l’air de dire que les insoumis sont des escrocs qui se versent des dividendes, roulent en berline, ont des jets privés et assez d’argents pour manger au Fouquet’s. Ils confondent avec leur monde que les insoumis ont juré de détruire.

Manuel Bompard dénonce des attaques sexistes à l’encontre de Sophia Chikirou

Arrive la conclusion. La journaliste insiste « Elle se serait versée en surplus en prime selon l’article du monde ! ». Manuel Bompard fait face à cette nouvelle bêtise en prenant l’habit du pédagogue : « Les rémunérations sont publiques ! J’invite les journalistes qui font ce travail à aller sur le site de la Haute Autorité. Je les aide : www point hatvp point fr. Ensuite, vous avez un bandeau, vous pouvez faire une recherche et vous tapez « Sophia Chikirou ». Vous allez tomber sur un tableau avec l’ensemble de ses revenus. Donc faites votre travail sérieusement sil vous plait ! ».

À l’Insoumission.fr, nous rajoutons que nos équipes se tiennent prêtes à porter assistance aux équipes de la classe médiatique pour leur apporter des outils utiles au travail de vérification des contenus que, nous, faisons tous les jours.

La journaliste n’insiste pas et cherche alors un autre angle d’attaque et évoque  « les pratiques et le rôle de Sophia Chikirou », Bompard lui répond directement « elle a été un maillon essentiel à la France insoumise ». Ces attaques sont « sexistes ». Il a raison. La cible choisie par la classe médiatique est dépeinte en « sorcière », qui serait manipulatrice. Honteuse attaque sexiste. Personne n’a oublié l’article torchon du Parisien de dimanche dernier pour flétrir Mathilde Panot, présidente du groupe parlementaire. La méthode est toujours la même : salir.

Manuel Bompard termine avec brio : « Amusez-vous bien dans votre cabale. Nous, on s’occupe des problèmes du pays ». En cinq minutes, Manuel Bompard a cloué le bec à des semaines de curée médiatique fondée sur le vide et le néant.