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Mourir de chaud : la menace qui pèse sur 75% de la population d’ici 2100

+3.6°. C’est le bilan final des températures relevées par Météo-France pour le mois de septembre 2023. C’est le mois de septembre le plus chaud jamais enregistré. Avec 25,1°C en moyenne sur le territoire, le 4 et le 9 septembre ont été les journées les plus chaudes jamais observées en France au cours d’un mois de septembre. La conséquence de ce réchauffement peut être résumée en un chiffre. Au rythme du réchauffement actuel, 75% de la population mondiale est menacée de mourir de chaud d’ici 2100.

Les responsables de la catastrophe sont bien connus. Ils ont des noms. Ils s’appellent Patrick Pouyanné, PDG de TotalÉnergies avec 1,6 milliard de tonnes d’équivalent CO2 émises en 2022, selon Greenpeace, Guillaume Fery, PDG d’Airbus et ses 465 millions de tonnes d’équivalent CO2, Catherine MacGregor PDG d’Engie, 166 millions, Florent Menegaux de Michelin et Philippe Brassac pour le Crédit agricole, tous deux en émettant 147 millions. BNP Paribas, Axa, la Société Générale et Carrefour ont refusé de fournir des éléments chiffrés.

D’après l’enquête menée par Oxfam, il n’y a vraiment que le logo qui soit vert à la BNP puisque les estimations atteignent 749 millions de tonnes. Cela placerait son PDG Jean-Laurent Bonnafé comme le deuxième plus grand criminel climatique français. Notre article. 

Le mois de septembre le plus chaud jamais enregistré en France

2 octobre 2023. La nouvelle tombe. Le mois écoulé est le plus chaud mois de septembre jamais enregistré. Deux journées record à 25,1°C de moyenne, les 4 et 9 septembre. Seulement deux petites journées en dessous des normales de saison. Pour un total de +3,6°C par rapport à la moyenne de 1991 à 2020. Une période qui, rappelons-le, est déjà la plus chaude depuis le début des mesures de température. Le réchauffement climatique est commencé. Cette information confirme un peu plus son accélération mortelle. 

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Anomalie de la température quotidienne en septembre 2023 en France – écart à la moyenne 1991-2020 – Infoclimat

L’Université d’Hawai a publié dans la revue Nature Climate Change une étude sur les vagues de chaleur qui fait froid dans le dos. Pour rappel, lors de la canicule de 2003, 15 000 personnes sont mortes en France. D’après les scientifiques, c’est ce qui menace 75% de la population mondiale d’ici à 2100 si le réchauffement continue à la même vitesse

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En jaune, orange et rouge, les zones les plus exposées à un risque de chaleur mortelle d’ici 2100. @ Université d’Hawaï

Le corps humain n’est pas fait pour supporter des températures au-dessus de 38 degrés. Or, en 2022, l’Inde et le Pakistan ont connu plusieurs journées au-dessus de 50 degrés. Les zones tropicales, déjà chaude et humide une grande partie de l’année, sont les plus touchées. Les populations pauvres qui habitent très majoritairement ces espaces ne sont pourtant aucunement responsables. 

Les grandes métropoles des pays riches ne seront pas épargnées. D’ici 2100, New York pourrait faire face à 50 jours de chaleur potentiellement mortelle chaque année. À Los Angeles, ce nombre atteindra 30 jours par an, tandis qu’à Sydney, en Australie, il sera de 20 jours annuellement. Pour des villes déjà chaudes et humides aux États-Unis, telles qu’Orlando en Floride et Houston au Texas, le nombre de jours de chaleur mortelle pourrait dépasser les 90, toute la saison estivale. Sauf que là-bas, ils seront bien plus nombreux à pouvoir se payer de l’air climatisé.

Si l’air climatisé participe au problème, les gens qui doivent s’en servir pour survivre ne sont pourtant pas les grands coupables. Car ils n’ont pas le pouvoir sur le système économique, ils ne décident pas des méthodes de production. 

Les responsables de la catastrophe ont des noms

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source : Climat et émissions de CO2 : où en est vraiment le CAC40 ?

En France, ils s’appellent Patrick Pouyanné, PDG de TotalÉnergies avec 1,6 milliard de tonnes d’équivalent CO2 émises en 2022, selon Greenpeace, Guillaume Fery, PDG d’Airbus et ses 465 millions de tonnes d’équivalent CO2, Catherine MacGregor PDG d’Engie, 166 millions, Florent Menegaux de Michelin et Philippe Brassac pour le Crédit agricole, tous deux en émettant 147 millions.

BNP Paribas, Axa, la Société Générale et Carrefour ont refusé de fournir des éléments chiffrés. D’après l’enquête menée par Oxfam, il n’y a vraiment que le logo qui soit vert à la BNP puisque les estimations atteignent 749 millions de tonnes. Cela placerait son PDG Jean-Laurent Bonnafé comme le deuxième plus grand criminel climatique français.

À 8 milliards d’êtres humains, le capitalisme est un suicide collectif. Pour assurer notre survie, il faut mettre un terme à ce système pour le remplacer par une régulation au service d’une répartition des biens communs en fonction des besoins des gens, pas de la taille de leur porte-monnaie. Il faut en finir avec la loi du marché et la remplacer par la règle verte : ne jamais prendre plus à la nature que ce qu’elle est capable de reconstituer. 

Par Ulysse