Stéphane Ravacley

Scandale : des tags nazis contre Stéphane Ravacley, boulanger candidat à Besançon

Jeudi matin, une croix gammée et un tag raciste (« nègre ») ont été retrouvés sur l’affiche officielle de Stéphane Ravacley à Besançon, boulanger et candidat de la NUPES dans la 2e circonscription du Doubs. Une démonstration de plus de la haine raciste dont l’extrême-droite est capable. La menace de l’extrême-droite plane toujours dans notre pays. Notre article.

Stéphane Ravacley : « Jamais je ne céderai à la haine »

« Une croix gammée et le mot « nègre » sur mon affiche de campagne. Jamais je ne céderai à la haine. Je continuerai à prôner l’ouverture et la solidarité. Nous allons porter plainte. » Voici les mots de Stéphane Ravacley après avoir trouvé jeudi matin des inscriptions racistes sur son affiche de campagne, sur un panneau électoral de sa ville. Pour ce militant des droits humains, une telle haine raciste ressortant du tiroir les symboles les plus criminels et violents de l’histoire est tout bonnement insupportable. 

Immédiatement a surgi sur les réseaux sociaux une vague de soutien face à cette attaque. Des élus écologistes et socialistes, mais aussi des députés de la France Insoumise comme Mathilde Panot ou Adrien Quatennens, ont marqué leur « soutien fraternel indéfectible » face aux « racistes et autres fachos de sortie », au front dans le combat contre l’extrême-droite et aux côtés du candidat du peuple qui souhaite entrer à l’Assemblée nationale.

Car Stéphane Ravacley n’est pas du genre céder face aux pressions. Il s’était illustré en janvier dernier en menant une grève de la faim victorieuse, afin de demander la régularisation de son apprenti Laye Fodé Traoré menacé d’expulsion. Il est donc une figure reconnue et exemplaire de la solidarité et de la fraternité républicaine dans notre pays. Le genre de symboles que l’extrême-droite honnit, et n’hésite pas à attaquer et à intimider avec les mots et les actes les plus violents. Nous ne la laisserons pas faire.