Guérini

Un candidat LREM condamné pour violences conjugales : un « honnête homme » selon Stanislas Guérini

Guerini. Le candidat LREM Jérôme Peyrat, ancien conseiller à l’Élysée, a été condamné pour violences conjugales le 18 septembre 2020. Une condamnation jugée non suffisamment assez grave pour retirer sa candidature dans la 4circonscription de Dordogne. 14 jours d’incapacité totale de travail (ITT) pour la victime, une limitation de l’ouverture de la mâchoire, un syndrome d’anxiété post-traumatique, entre autres. Une bagatelle pour la macronie. Que répond Stanislas Guerini, député et délégué général de Renaissance (ex-LREM) à cette condamnation par la justice ? « Il se soumettra au jugement des électeurs. C’est un honnête homme, je ne crois pas qu’il soit capable de violences sur les femmes. »

On croit rêver. La réponse de Stanislas Guerini est d’une rare indécence. Plus largement, le traitement médiatique de cette condamnation interroge. Note article.

Un candidat LREM condamné pour violences conjugales : une affaire très grave, une défense éhontée signée Stanislas Guerini

L’égalité femmes-hommes, « la grande cause de son quinquennat » ? Emmanuel Macron l’a dit au début de son premier mandat. Il l’a rappelé au début de son deuxième. Un aveu d’échec ? Il semble que macronie se fiche du monde. Le cas Jérôme Peyrat est révélateur de la réalité derrière les grandes promesses macronistes. Surtout, l’affaire est très grave. 14 jours d’ITT, « une douleur au niveau de la mâchoire ‘avec limitation de l’ouverture de bouche’, ‘un hématome de la face vestibulaire de la lèvre inférieure droite’, ainsi qu’’un syndrome de stress et d’anxiété post-traumatique à surveiller pendant une période minimale de trois mois »Voilà les conséquences qu’a subies la compagne du candidat LREM.

Jérôme Peyrat aurait d’ailleurs adapté sa version, lors de son audition avec les gendarmes, suivant les preuves arrivant sous ses yeux. Dans un premier temps, il a « évoqué un geste de la main et avoir saisi le poignet de sa compagne ». Mais « ce n’est que dans un second temps, ‘une fois que les photos de la victime prises par les enquêteurs lui avaient été présentées’, qu’il a ‘adapté sa version aux autres hématomes et lésions relevés. »

Que nous dit le délégué général de Renaissance (ex-LREM), Stanislas Guerini, pour défendre Jérôme Peyrat ? « C’est un honnête homme, je ne crois pas qu’il soit capable de violences sur les femmes. » Raté, Jérôme Peyrat a bien été condamné le 18 septembre 2020 pour des faits de violences conjugales. La réponse de Stanislas Guerini est d’une indécence crasse. On se rappelle à ce titre de la défense d’Emmanuel Macron envers son ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin : « Il y a aussi une relation de confiance d’homme à homme ». Au diable le ressenti des victimes ! Une discussion d’homme à homme ou dire qu’untel est « honnête » suffit pour ranger le problème sous le tapis.

Ça ne pose pas de problème à LREM et Stanislas Guerini d’investir un candidat condamné pour violences conjugales. Cela ne les dérange pas non plus de réinvestir, dans la 14e circonscription du Rhône, le député sortant Yves Blein, malgré une enquête préliminaire du parquet pour « harcèlement sexuel. » Quand on monte à l’échelle, il vaut mieux avoir la culotte propre.

Guerini