Ils sont salariés en CDD, au chômage ou intérimaires, ils gagnent moins de 900 euros par mois. Tous ont voté majoritairement pour l’Union populaire au premier tour de l’élection présidentielle. Victimes de la destruction par l’intérieur du salariat, de la désindustrialisation qui ronge le pays, leur vote sonne comme un cri d’alerte, alors qu’ils subissent de plein fouet la crise sociale qui fracasse la France. La victoire de Jean-Luc Mélenchon aurait changé leur conditions matérielles d’existences dès le premier jour de son accession à l’Élysée. Mais le leader du bloc populaire peut encore devenir Premier ministre à l’issue des élections législatives. L’espoir est là. Un autre monde est encore possible. Notre article.
Le précariat, cette classe sociale atomisée qui vote majoritairement pour l’Union populaire
Ils ont voté majoritairement pour l’Union populaire. 33% des salariés en CDD, 31% de ceux qui gagnent moins de 900 euros par mois, 30% des chômeurs de ce pays et 27% parmi les intérimaires. Ensemble, ils constituent une classe sociale atomisée : le précariat. Atomisée par des missions d’un mois, d’une semaine, voire d’un jour, qui enferment toujours plus ces Français dans la précarité. Atomisée parce que certains vivent au rythme des missions proposées par les agences d’intérim et s’y cassent le dos.
Le précariat constitue ainsi un bloc social qui vote très majoritairement pour le candidat de l’Union populaire, Jean-Luc Mélenchon. C’est un appel à l’aide de gens qui sont pris à la gorge à cause de la crise sociale qui fracasse notre pays. Pendant la campagne présidentielle, ils ont vu dans l’Union populaire l’espoir que leur vie change enfin. Ils ont voté pour Jean-Luc Mélenchon qui a porté la retraite à 60 ans, le SMIC à 1400 euros net, le blocage des prix, l’allocation d’autonomie pour les jeunes, la garantie d’emploi, l’éradication de la pauvreté. Bref, ils ont voté pour un programme qui ouvrait la voie à un autre monde.
Retraite à 65 ans, travail gratuit pour pouvoir toucher le RSA, pas de hausse du SMIC, pas de blocage des prix, de maigres ristournes face à l’explosion des prix de l’énergie et de l’alimentation… Voilà ce qui attend les Français si Emmanuel Macron a les pleins pouvoirs pendant 5 ans. En plus de la crise sociale, c’est le précariat qui va subir de plein fouet la politique de casse sociale annoncée par le monarque présidentiel. Mais un dernier vote est possible pour éviter cela.
Le peuple, la force de l’Union populaire qu’elle se doit de ne jamais décevoir
21,95%. Jean-Luc Mélenchon a été le 3ème homme de cette campagne présidentielle, effleurant du bout des doigts le second tour. L’Union populaire a été portée aussi haut grâce au peuple, celui galère entre plusieurs boulots, celui qui est payé une misère en se cassant le dos. C’est sa force. Elle se doit de ne jamais le décevoir. Sa responsabilité devant lui est immense. Parce qu’elle ne l’abandonnera jamais, l’Union populaire continue aujourd’hui le combat. Malgré la défaite au premier tour, elle met aujourd’hui toutes ses forces en ordre de bataille en vue du troisième tour : les élections législatives des 12 et 19 juin prochains.
La victoire du 2ème président le plus mal élu de la 5ème République pourrait décourager ceux qui ont tout fait pour l’éviter. Mais dimanche soir, Jean-Luc Mélenchon a appelé les Français à ne pas baisser les bras : « Entrez dans l’action franchement et massivement. Le 3ème tour commence ce soir. » L’heure n’est ni au défaitisme, ni à la résignation.
Un autre monde est encore possible si Jean-Luc Mélenchon devient Premier ministre, s’il est porté une majorité de députés de l’Union populaire. Pour que change la vie de millions de Français : SMIC à 1400 euros net, retraite de 60 ans, blocage des prix, allocation d’autonomie pour les jeunes, garantie d’emploi, aucune personne vivant sous le seuil de pauvreté. Un simple bulletin peut nous faire emprunter un autre chemin dans un mois et demi.
Par Nadim Février