Révocation des élus : 75% des Français favorables à la proposition de LFI

Alexis Corbière porte aujourd’hui une proposition de loi qui permettrait de réviser la Constitution afin d’instaurer un nouveau droit : la révocation des élus ! De conseiller municipal jusqu’à président de la République, tous les élus seraient concernés par cette nouvelle procédure. 75% de nos concitoyens y sont favorables !

Selon Dupond-Moretti, notre proposition est « simpliste », c’est un « pire remède que le mal », bien qu’il ait décidé d’être « aimable ». Le ministre a utilisé la tribune pour nous dire « vous n’arriverez jamais au pouvoir », reconnaissant tout de même le caractère « révolutionnaire » de notre programme. C’est bien vrai monsieur le ministre, notre programme est révolutionnaire et plébiscité par les français.

Après l’intervention d’Alexis Corbière, Eric Dupond-Moretti s’est empressé de s’opposer à notre proposition dès le début de son intervention. Ce Gouvernement n’aime définitivement pas la démocratie. Il nous même accusé de vouloir aggraver la situation de crise de confiance et de mettre à mal de principe de représentativité ! On croit rêver. Pour eux, la souveraineté du peuple se résume aux élections une fois tous les cinq ans. Eric Dupond-Moretti s’est perdu dans un exemple ridicule : s’il décidait lui-même de voter pour Jean-Luc Mélenchon à la place d’Emmanuel Macron (dont il a pris le soin de préciser qu’il n’était pas candidat) parce qu’il soutiendrait une seule de nos mesures ; que ce passerait-il si le même Dupond-Moretti n’était ensuite pas content de son président Mélenchon ? Il pourrait signer une pétition pour lancer le processus de révocation. Tout cela est risible : la procédure que nous proposons permet une stabilité et est clairement encadrée. Il n’est de plus pas question de s’associer à un processus de révocation au prétexte de ne pas être d’accord avec une mesure de l’élu en question. Enfin, comment imaginer qu’une personne de bon sens comme M. Dupond-Moretti pourrait n’être d’accord qu’avec une seule proposition de l’avenir en commun alors que nous en avons plus de 650 ?