La décision et l’affaire feront date ! En effet le 24 septembre dernier se tenait le procès de six militants d’ultra-droite suspectés d’avoir planifié des attentats contre des mosquées et des responsables politiques de premier plan comme Christophe Castaner alors ministre de l’Intérieur et Jean-Luc Mélenchon figure du monde politique de la lutte contre l’extrême-droite. A l’approche du procès, bon nombre de commentateurs avaient accusé le candidat insoumis à la présidentielle « d’en faire trop et d’extrapoler » ce à quoi le député avait répondu en avançant son « droit d’avoir peur ».
Ce 12 octobre, les accusés ont été reconnus coupables par le tribunal de Paris « d’association de malfaiteurs terroriste » et condamnés à 8 ans de prison pour cinq d’entre eux et à 9 ans pour celui reconnu comme le leader du groupe par la justice.
La décision du tribunal a été accueillie comme un soulagement par Jean-Luc Mélenchon tant pour le fait que justice soit faite que par le fait que la décision de justice reconnaisse la légitimité de ses craintes exprimées de longue date à l’égard des groupuscules fascistes.
Ce jugement rappelle à tous la menace qu’a toujours représenté l’extrême-droite à l’heure ou un tapis rouge médiatique lui est tiré et que certains fricotent avec ses thèses et ses acteurs en oubliant les dangers de cette idéologie.