Le mercredi 16 juin, Jean-Luc Mélenchon intervenait à l’Assemblée nationale dans le cadre d’un débat sur les meures de relance de l’économie française.
Il a critiqué le montant de ce plan, qu’il a jugé sous-dimensionné par rapport à la crise économique et ses conséquences sociales. Il a aussi développé des arguments contre le plan de l’Union européenne, qui coutera plus d’argent à la France qu’il ne lui en rapporterait, et annonce le retour des réformes anti-sociales comme la réforme des retraites.
Le Président du groupe de la France insoumise a pointé l’absence de mesures pour les plus pauvres et pour relancer la consommation populaire.
Enfin, il a plaidé pour que les milliards donnés aux grandes entreprises privées soient conditionnées à l’interdiction de délocaliser. Il a cité les constructeurs automobiles comme Renault et ses sous-traitants laissés sur le carreau un peu partout en France (MBF Aluminium, fonderies de Bretagne, fonderies du Poitou, Alvance Wheels Aluminium, etc.).