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Gaza : les lycées rejoignent la mobilisation d’ampleur contre le génocide

Après les universités, c’est au tour des lycées de se mobiliser contre le génocide en cours à Gaza. « Des dizaines de lycées mobilisés aujourd’hui pour la paix à Gaza, et encore plus en assemblée générale ! Dès demain, l’USL appelle à reconduire les blocus ! », écrit l’Union Syndicale Lycéenne sur ses réseaux. Une jeunesse qui fait l’honneur à l’Humanité, alors que près de 35 000 personnes ont été tuées à Gaza sous les bombes de Tsahal. À l’heure où nous écrivons ces lignes, l’armée de Benjamin Netanyahu annonce entrer dans Rafah, où sont parqués 1,4 million de Palestiniens.

« Les lycéens entrent massivement dans la mobilisation contre le génocide à Gaza. J’étais à leurs côtés ce matin avec Rima Hassan. Ne lâchez rien, vous êtes l’honneur de la France ! », a déclaré le député LFI Louis Boyard. Avec Rima Hassan, candidate aux élections européennes du 9 juin sur la liste de Manon Aubry, il est venu soutenir les lycéens mobilisés en solidarité avec le peuple palestinien au lycée Blaise Cendrars de Sevran (Seine-Saint-Denis). Notre brève.

Après les universités, les lycées rejoignent la mobilisation contre le génocide en Palestine

Blaise Cendrars de Sevran (Seine-Saint-Denis), Charles-de-Gaulle de Poissy (Yvelines), Charles-de-Gaulle de Caen (Calvados), Ambroise-Brugière de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), Montesquieu de Bordeaux (Gironde)… Des dizaines de lycées se sont mobilisés pour la paix en Palestine et l’arrêt du génocide en cours. Après les universités, c’est à leur tour de rejoindre la lutte en solidarité avec le peuple palestinien. Une mobilisation d’ampleur, s’inscrivant dans un mouvement international. Columbia, Sciences Po Paris, Panthéon-Sorbonne, University College de Londres, Université de Montréal. Le mouvement de solidarité s’est aussi propagé en Islande, au Chili, en Espagne, au Japon… largement couvert par l’insoumission ces derniers jours.

Pour aller plus loin : Pour l’arrêt du génocide à Gaza : la mobilisation étudiante prend une ampleur inédite

Cette mobilisation des lycées démarre à un moment particulièrement important dans le conflit au Proche-Orient. L’État d’Israël a commencé ses bombardements sur Rafah, au sud de la Palestine. 1,4 million de Palestiniens y sont parqués. Benjamin Netanyahu et ses alliés ont soi-disant lancé une évacuation des civils. Ces derniers n’ont nulle part où aller. Le massacre est annoncé. « Honte aux pouvoirs qui gesticulent et laissent faire. Puisse une nouvelle conscience universelle émerger qui jugera et punira les complices et les auteurs de ces crimes », déclare Jean-Luc Mélenchon.

« Ce génocide qui se déroule sous nos yeux doit nous interpeler. C’est la raison pour laquelle nous appelons au blocus pour la paix », déclare Gwenn Thomas-Alves, président de l’Union Syndicale Lycéenne, ce 6 mai sur son compte Twitter. « Chaque être humain doit se sentir concerné, un devoir de responsabilité qui nous anime, nous sommes une génération politisée », explique-t-il lors d’une interview sur RTL ce matin. L’USL appelle, d’ores et déjà, à reconduire le mouvement dès mardi pour « un cessez-le-feu immédiat avec libération des otages et la reconnaissance de la Palestine ».

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