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Avertissement : 9 000 morts supplémentaires avant la retraite si Macron fait passer sa réforme

9 000 personnes supplémentaires décèderaient avant la retraite chaque année si le duo Macron/Borne arrivait à décaler l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans. Vous avez bien lu : 9 000 êtres humains. Un chiffre sorti par le quotidien Sud Ouest. Celui-ci devrait faire frissonner tous les défenseurs invétérés de cette réforme. Il démontre à quel point la réforme de la minorité présidentielle est cruelle, en plus d’être inutile et inique.

Pour rappel, à l’âge actuel de départ à la retraite, 25% des hommes les plus pauvres sont déjà morts. L’objectif de la macronie est clair : plutôt faire trimer le peuple que de faire payer le capital. Qu’importe si des gens meurent avant la fin de leur vie professionnelle : travaillez plus pour gaver les assistés d’en haut ! Notre article.

9 000 morts en plus avant la retraite chaque année : la conséquence funeste de la réforme voulue par Macron

9 000 morts. Vous ne rêvez pas. Ce serait la conséquence funeste de la réforme voulue par Emmanuel Macron, à savoir décaler l’âge de départ à la retraite à 64 ans. « Des projections montrent que la réforme prévue augmenterait l’indicateur de décès avant la retraite en moyenne, de 5,1 % à 6,5 %, soit environ 9 000 personnes supplémentaires chaque année qui mourront avant la fin de leur carrière professionnelle », détaille Sud Ouest. Logiquement, la part des retraites courtes (10 ans ou moins) diminuerait, passant de 17% à 21%.

Pour aller plus loin : Retraite à 64 ans : Élisabeth Borne déclare la guerre sociale à 80% des Français

Un autre chiffre est à retenir. Si à 62 ans, 25% des hommes les plus pauvres sont déjà morts, à 64 ans, c’est 29% (Libération). La réforme voulue par le duo Macron/Borne est cruelle, en plus d’être inique et injuste. Le camp présidentiel prétend vouloir sauver notre système de retraite soi-disant « en danger », malgré les dires du Conseil d’Orientation des Retraites (COR). Il ne veut pas faire payer les assistés d’en haut ou augmenter les salaires (et ainsi les cotisations sociales). Comme l’a résumé la présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot : « Avec Macron, après le travail, c’est soit le cimetière, soit la misère ».

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