Marche du 16 octobre. 140 000 personnes sont présentes ce dimanche à la grande marche contre la vie chère et l’inaction climatique. Elles ont répondu à l’appel de 16 organisations politiques et syndicales, parmi lesquelles La France Insoumise, Europe Écologie-Les Verts, le Parti Socialiste, le parti communiste français (PCF), L’Alternative, le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), le Parti Ouvrier Indépendant (POI). Un appel soutenu par plus de 25 associations.
Cette grande marche du 16 octobre a lieu dans un contexte explosif. L’annonce des réquisitions des salariés des raffineries par la Première ministre, attaque contre le droit de grève et déclaration de guerre au monde du travail, a mis le feu aux poudres. La CGT, FO et FSU appellent à la grève générale mardi. L’inflation continue d’asphyxier le peuple. « En même temps », 5 milliardaires possèdent autant que 27 millions de personnes dans notre pays. La macronie est fragilisée. « Nous sommes en train de dessiner la construction d’un nouveau Front Populaire pour toutes celles et ceux qui ne peuvent se défendre ! », a déclaré Jean-Luc Mélenchon. Notre article.
Marche du 16 octobre : le peuple défile contre la politique de Macron et pour porter un projet de rupture avec le capitalisme
140 000 personnes ont manifesté ce dimanche pour dénoncer la politique du gouvernement. Elles se sont mobilisées contre la vie chère, alors que l’explosion de tous les prix prend le peuple à la gorge et que le gouvernement préfère distribuer des chèques. Contre l’inaction climatique, alors que Macron a été condamné par deux fois pour inaction climatique par la justice lors de son précédent quinquennat. Contre la retraite à 65 ans voulue par la minorité présidentielle.
Le peuple a défilé en masse de Nation à Bastille pour porter un projet de rupture avec le capitalisme : blocage des prix, hausse des salaires, gel des loyers, bifurcation écologique, allocation d’autonomie pour chaque jeune, taxe sur les super-profits. Des revendications en opposition complète avec la violence sociale perpétrée par la minorité présidentielle. « Les premiers violents, les provocateurs, c’est vous ! », criait l’Abbé Pierre en 1954. L’époque est à l’insoumission.