La problématique des déserts médicaux touche des millions de personnes dans notre pays. Depuis 50 ans, il y a une restriction dans la formation des médecins à cause de la mise en place du numerus clausus : un quota sur le nombre d’étudiants formés en première année de médecine. Ainsi, dans les 10 dernières années, la France a perdu 9% de ces médecins généralistes, parce que trop peu de nouveaux sont formés.
Le numerus clausus butte sur la problématique de la démographie médicale. La macronie l’a d’ailleurs supprimé, mais en apparence seulement, sans en effet donner davantage de moyens aux facultés de médecine pour former leurs étudiants : encore un nouvel enfumage à la Macron.
Il y a qu’un seul candidat qui propose un ensemble de solutions pour lutter véritablement contre la désertification médicale, c’est Jean-Luc Mélenchon avec son programme l’Avenir en commun. Un livret détaillé sur le thème de la santé sort d’ailleurs très prochainement. Il y détaille un plan qui doit se faire sur le court, moyen et long terme.
Un édito de Karim Khelfaoui pour l’insoumission