tempête

Vous l’entendez la tempête contre vos fenêtres ?

Vous l’entendez la tempête contre vos fenêtres ? Dehors, 300 000 êtres humains sont à la rue. 5 personnes détiennent autant que 27 millions de personnes dans ce pays. Il faut que la voix des hommes et des femmes sans voix empêche les puissants de dormir. En avril première mesure : lancement du plan zéro sans-abris.

Dans 50 jours on peut mettre fin à ce système d’accumulation diabolique du capital. C’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des richesses. C’est bien parce que 5 milliardaires ont confisqué 173 milliards en 19 mois de crise qu’on est dans cet océan de misère en France.

C’est bien parce que Bernard Arnault (LVMH), Françoise-Meyers Bettencourt (L’Oréal), François Pinault (Kering) et les frères Wertheimer (Chanel) ont doublé leur fortune, que 8 millions de Français ont besoin de l’aide alimentaire pour bouffer dans la 6ème puissance du monde.

Car ces goinfres mangent tout le gâteau et contraignent le peuple à se faire exploiter toute sa vie pour des miettes. Il est temps de partager. Nos étudiants qui font la queue dans des files alimentaires pour bouffer, en France ? Comment peut-on continuer à accepter ça ?

L’économie de marché de libre accumulation sans limite du capital financier a montré une nouvelle fois ses limites avec la crise. Lits de réanimation, masques, tests, vaccins : un système de prédation et de compétition incapable de protéger les peuples. Nous mettant en danger.

Chaque jour ce système détruit méthodiquement nos Hôpitaux, nos Écoles, notre Justice, notre Police, nos transports, ce que nous avons de plus précieux : nos services publics qui nous sauvent la vie. Dans quel but ? Privatiser et ouvrir à la concurrence pour plus de profit.

Ce système de compétition est fou. Il nous pousse tous à charbonner pour des salaires de misère. Empêche 1 Français sur 3 de pouvoir partir en vacances, un droit qui devrait être constitutionnel. Empêche la majorité d’entre nous de pouvoir vivre. Survivre ce n’est pas vivre.

Il est grand temps de changer de modèle économique, de partager les richesses en limitant l’écart de salaire, en augmentant le SMIC à 1400 euros net, en taxant les profiteurs de crise, en instaurant la garantie emploi, l’allocation d’autonomie de 1063 euros pour nos étudiants.

En en finissant avec ce système censitaire où seuls les riches vont voter pour défendre leur intérêt. Le 10 avril, votre voix comptera autant que celle de Bernard Arnault. On ne peut pas attendre 5 ans pour changer de modèle. L’urgence est beaucoup trop grande.

Le 10 avril, vous pouvez en 5 minutes, par un bout de papier, amener le partage des richesses, la bifurcation écologique et la 6ème République. C’est vous qui en avez le pouvoir. Que vous aimiez ou pas le caractère de Mélenchon, un programme de rupture est aux portes du second tour.

Par Pierre Joigneaux.