souffrance animale

Souffrance animale : ce que la violence de Kurt Zouma sur son chat révèle de notre époque

Souffrance animale. Non, il ne sera pas ici question de propager l’immonde vidéo du footballeur Kurt Zouma qui a circulé hier sur Twitter. Si vous avez cliqué sur ce titre accrocheur pour cela, il vous faudra fouiller encore les archives de l’oiseau bleu. Ici, vous trouverez des clefs pour comprendre quel système pourri peut amener à trouver drôle la souffrance d’un être sensible. Notre (très bel) article.

Il faut briser la roue. Briser la roue de l’élevage intensif qui habitue nos cœurs à la violence

« On n’a pas deux cœurs, un pour les animaux et un pour les humains. On a un cœur ou on n’en a pas. » écrivait Larmatine au XIXème siècle. Certains des esprits les plus en vue de ce siècle se sont dressés contre la souffrance des animaux, symbole d’une violence déchainée à l’ère du déferlement du capitalisme sur le monde. Au XXIème siècle, les vidéos de L214 nous rappellent que le combat est loin d’être gagné dans le monde du travail. Tous les Kurt Zouma d’un jour nous rappellent que la situation n’est guère plus réjouissante dans la vie intime.

Personne ne peut sortir indemne d’une journée dans un abattoir. Imaginez une semaine, un mois, une année, une vie. Personne ne peut survivre à une routine quotidienne aussi cruelle sans emmurer ses émotions. Fermer son cœur, c’est s’enfermer soi-même. Des animaux aux personnes qui les tuent en passant par celles qui les élèvent dans ce but, tous sont prisonniers. Prisonniers d’un système de souffrance généralisée, où seul le patron de Charal s’en sort indemne et s’en lave les mains.

Souffrance animale : Il faut briser Charal et tous ceux qui rêvent de s’enrichir par la torture

Lutter grand, lutter fort, lutter collectivement, politiquement ou se résigner à assister impuissant au ruissèlement de ces comportements cachés dans les usines des multinationales de la production de viande vers les comptes Twitter de footballeurs multimillionnaires.

Nous avons commencé avec Lamartine, nous finirons avec Victor Hugo. « Torturer un animal pour l’amusement, c’est plus que torturer un animal… Tant qu’il y aura des êtres qui paieront pour voir une corrida, il y aura des guerres« . Et tant que le système capitaliste permettra des profits sur l’exploitation sauvage et concentrationnaire des animaux, il y aura des Kurt Zouma.

Ulysse Kummer.