Dans la nuit du 18 au 19 juin, à Redon (Ille-et-Vilaine), des affrontements ont éclaté entre policiers et teufeurs réunis pour une rave partie non déclarée.
À 2h du matin, un jeune homme de 22 ans, ramasse un projectile venu des rangs de la gendarmerie. Il s’agit, selon certains témoins d’une grenade explosive GM2L, grenade lacrymogène classée dans la catégorie matériel de guerre et pourtant utilisée dans le maintien de l’ordre depuis 2018. La main du jeune homme est arrachée.
Prévenus, les pompiers ne peuvent pas accéder au site afin de prodiguer au jeune homme, à ce moment en état d’urgence absolu, les premiers soins. Les gendarmes, par ordre de la préfecture, les en empêchent, prétendant ne pouvoir assurer leur sécurité. « J’ai honte d’être pompier. Un jeune risquait de mourir. Nous le savions. Mais nous ne pouvions pas intervenir ».
L’incompréhension est totale chez les pompiers mais aussi chez les streets-medics présents. Toutefois selon l’observatoire des street-medics, du nom de ces soignants au casque blanc en manifestation, il semble que cet évènement ne soit pas un fait isolé mais au contraire participe à un phénomène observable depuis trois ans. À quand le prochain drame ?