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En moins de 10 jours, 43 502 personnes ont rejoint LFI pour battre l’extrême droite

LFI. Depuis le 9 juin au soir, plus de 43 000 personnes ont rejoint le mouvement insoumis. Un raz de marée de nouveaux militants, déclenché après la débâcle d’Emmanuel Macron et la progression du RN, dopé par le camp présidentiel.

Le chiffre n’arrête pas de monter. Le 10 juin vers midi, 3 870 personnes avaient rejoint LFI. Aujourd’hui, plus de 18 000 nouvelles personnes sont inscrites dans un « groupe d’action », c’est-à-dire les groupes locaux au sein desquels les insoumis militent. Dès lors, celles-ci sont disponibles dès maintenant pour tracter, coller des affiches… Bref, militer pour faire gagner le Nouveau Front Populaire qui s’est constitué pour remporter les élections législatives anticipées face au Rassemblement National et à Emmanuel Macron.

Tous ceux qui veulent faire gagner ce Nouveau Front Populaire sont les bienvenus dans les rangs insoumis. Voilà le mot d’ordre des différents dirigeants et militants de LFI. À noter que le mouvement insoumis dispose déjà d’une force militante conséquente. La courte et très intense campagne qui a déjà commencé crée sans aucun doute un besoin massif de nouvelles forces vives.

« Quelle force vous nous donnez ! Vous aussi, rejoignez-nous pour la grande bataille qui s’annonce », se réjouit Manuel Bompard, coordinateur de LFI. Un pic de nouveaux militants, alors que les insoumis ont largement été soutenus par les jeunes et les quartiers populaires aux élections populaires. La fameuse « Nouvelle France », dont Jean-Luc Mélenchon faisait l’éloge le 9 juin au soir : « Cette nouvelle France est constituée de tous ceux qui veulent vivre ensemble. Cette France refuse d’être raciste, coloniale, sexiste ». Notre brève.

Raz-de-marée militant chez LFI suite à la dissolution de l’Assemblée nationale

2 heures après l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale dimanche 9 juin, ce genre de messages apparaissaient sur des boucles de discussion de militants : « Vous aussi, les inscriptions dans votre groupe d’action ont grimpé en flèche ? », « Y’a plein de nouveaux inscrits sur Action Populaire à…. Est-ce que c’est pareil partout ? », « Oui, les inscriptions explosent à… », « idem chez nous, on a du mal à répondre à tout le monde ! ».

Quelque chose est en train de se passer dans le pays. La dissolution agit comme un électrochoc. Alors que l’extrême droite n’a jamais été aussi haute, du fait de 7 ans de macronisme, l’envie d’être utile, de défaire l’extrême droite dans les urnes et faire gagner un programme de rupture surgit. Un accord a été scellé entre les différents partis de gauche sous une seule et même bannière : le Nouveau Front Populaire. Un programme de rupture pour répondre aux urgences sociales du pays a été signé par ces mêmes formations, s’accordant sur un candidat unique par circonscription. L’objectif : renvoyer l’extrême droite à la niche les 30 juin et 7 juillet prochains.

Pour aller plus loin : À Montpellier, jeunes et quartiers populaires mettent en déroute le RN et Macron