La nouvelle vient de tomber. L’humoriste Guillaume Meurice vient d’être licencié de Radio France. Il était menacé de licenciement pour « faute grave » par la direction de France France après sa blague sur le Premier israélien Benjamin Netanyahu. Pourtant, les plaintes infamantes qui le visaient – pour « provocation à la violence et à la haine antisémite et injures publiques à caractère antisémite » – ont été classées sans suite. En cause : un sketch du 29 octobre 2023 dans lequel Guillaume Meurice suggérait pour Halloween un « déguisement » de Benyamin Netanyahou, « sorte de nazi, mais sans prépuce ».
« La censure est l’arme de ceux qui ont déjà perdu », déclarait Rima Hassan en mai 2024, suite à une convocation fallacieuse pour « apologie du terrorisme », destinée à étouffer ses appels au cessez-le-feu au Proche -Orient. La preuve avec Meurice. La justice l’innocente. Mais le service public veut tout de même le faire taire. Djamil Le Shlag, désormais ex-humoriste à France Inter, résumait la situation ainsi : « La justice a classé sans suite la blague de Guillaume. Mais la direction l’a quand même puni. C’est le contraire d’Eric Zemmour. Lui, il est multirécidiviste condamné, mais sa chaîne le soutenait en fait. Ok, en fait, il y a plus de liberté d’expression sur CNEWS que sur France Inter ». Notre article.
Affaire Meurice : une polémique montée par les amis français de Netanyahu
La justice a tranché. L’affaire Meurice n’était qu’une polémique montée de toute pièce par l’extrême droite et les amis français de Netanyahu. Et derrière laquelle le gouvernement et ses éditorialistes aux ordres ont couru. Comme d’habitude. « Netanyahu, une sorte de nazi sans prépuce » est une blague et non une injure. C’est un trait d’esprit, réalisé dans un cadre bien défini, dont l’objectif est de dénoncer le génocide orchestré par Netanyahu à Gaza.
Guillaume Meurice relaxé mais licencié
Guillaume Meurice n’est pas antisémite. De même que toutes les personnes qui dénoncent les snipers israéliens qui tuent des enfants palestiniens, à l’instar du Pape, de De Villepin, Edgar Morin, Jean-Luc Mélenchon et bien d’autres. Comme ces personnalités, il est l’objet d’attaques par les amis français de Benjamin Netanyahu qui cherchent à faire taire les voix qui protestent contre le génocide en cours à Gaza. Tel est le but recherché par les attaques médiatiques ou judiciaires sur les motifs d’antisémitisme ou d’apologie de terrorisme.
La décision de la Cour internationale de Justice a été clair, en reconnaissant le risque d’un génocide à Gaza. Deux mois plus tard, la publication du rapport « Anatomie d’un génocide » par Francesca Albanese a rendu une conclusion claire : le génocide est désormais avéré.
Malgré la relaxe, l’humouriste a été licencié.
Par Ulysse
