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« Gaza est l’un des endroits les plus horribles au monde pour les enfants » – Ce rapport accablant sur les conséquences du génocide

« Gaza est l’un des endroits les plus horribles au monde pour les enfants », selon Helen Pattinson, directrice générale de War Child UK. Une étude, réalisée par une ONG basée à Gaza sur plus de 500 enfants, sponsorisée l’association caritative War Child Alliance, met en lumière les terribles conséquences du génocide mené par Benjamin Netanyahu en Palestine. Sur les enfants, en particulier

Pendant ce temps, en France, les amis français de Benjamin Netanyahu se sont réunis dans un nouveau Gouvernement. Sébastien Lecornu, complice actif du génocide à Gaza par les livraisons d’armes est maintenu au ministère des Armées. La parjure Aurore Bergé, qui voulait empêcher l’eurodéputée LFI Rima Hassan d’exercer ses fonctions au Parlement européen, est nommée ministre. Et Valls, soutien inconditionnel à l’Etat d’Israel qui s’oppose au jugement de la Cour internationale de justice, devient ministre de l’Outre-mer.

Ces complices du génocide poursuivront leurs basses œuvres à l’heure où 96 % des enfants de Gaza pensent que leur mort est imminente, 87 % affichent une peur intense, 73 % des enfants présentent des symptômes d’agressivité, 49 % souhaitent mourir. Il y a deux semaines, une vaste enquête de l’ONG Amnesty International affirmait qu’Israël était bien en train de commettre un génocide. D’après la revue médical The Lancet, plus de 200 000 Palestiniens ont été massacrés depuis le 7 octobre. Notre article.

À Gaza, « des images épouvantables […] montrant des enfants qui meurent sous les yeux de leurs familles à cause du manque persistant de nourriture

« Plus d’un an de déplacements, de pertes et de bombardements incessants ont laissé les enfants les plus vulnérables à Gaza gravement traumatisés psychologiquement, avec leurs familles au bord de la survie », peut-on lire dans le rapport du Centre communautaire de formation à la gestion des crises basé à Gaza.

Si 96 % des enfants pensent que leur mort est imminente, 92 % des enfants n’acceptent pas la réalité, 79 % souffrent de cauchemars et 77 % des enfants évitent de parler d’événements traumatisants. « Beaucoup d’autres montrent des signes de repli sur soi et une grave anxiété, ainsi qu’un sentiment omniprésent de désespoir », peut-on également lire dans le rapport.

Fin août 2024, nous reprenions dans nos colonnes les derniers éléments de l’UNICEF au sujet des enfants gazaouis. « Plus de 50 000 enfants de moins de 5 ans dans la bande de Gaza ont besoin d’un traitement contre la malnutrition aiguë », déclarait l’UNICEF au Monde. Ainsi, l’UNICEF avait identifié un total de 8 811 enfants souffrant de famine.

Pour aller plus loin : À Gaza, un enfant est tué ou blessé toutes les dix minutes

« Des images épouvantables continuent d’émerger de Gaza, montrant des enfants qui meurent sous les yeux de leurs familles à cause du manque persistant de nourriture, de produits nutritionnels et de la destruction des services de santé », expliquait Adèle Khodr, directrice Régionale de l’UNICEF pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (via unicef.org)

En Palestine, a lieu « le premier génocide de l’Histoire où les victimes diffusent en temps réel leur propre destruction, dans l’espoir désespéré, jusqu’ici vain, que le monde puisse faire quelque chose ». Une citation de Blinne Ni Ghralaigh, avocate irlandaise représentant les procédures sud-africaines accusant Israël de génocide devant la Cour internationale de Justice, résumant très bien la situation. Que dirons-nous à notre descendance, lorsqu’elle nous demandera ce que nous avons fait pour éviter ces massacres, commis à la vue du monde entier ? Comment les soutiens inconditionnels de Benjamin Netanyahu peuvent-ils se regarder dans la glace, en défendant ce génocide à ciel ouvert ?