« Macron, destitution ! ». Près d’une centaine de rassemblements ont eu lieu ce 21 septembre dans tout le pays. Leur objectif : dénoncer le coup de force antidémocratique d’Emmanuel Macron et demander la démission du chef de l’État. Aux autres coins de la France, de très nombreux Français et et Françaises ont répondu à l’appel des organisations de jeunesse, soutenu par la France insoumise et d’autres associations et ONG, comme ATTAC, Greenpeace ou le Planning familial. En parallèle, près de 350 000 personnes ont signé une pétition pour soutenir la procédure enclenchée par LFI pour destituer le chef de l’État. Un chiffre qui ne cesse de grimper, jour après jour.
« J’ai vu sur les réseaux sociaux la procédure de destitution lancée par LFI. Je trouve que c’est une bonne chose, ça permet de montrer qu’on n’est pas d’accord avec la politique de Macron et son mépris de la démocratie », témoigne un manifestant au micro de L’insoumission.fr à Marseille, où était présent Jean-Luc Mélenchon. Dans les cortèges aux quatre coins du pays, la colère bouillonne. Le sentiment de trahison du résultat des élections législatives est palpable, de même que la détestation du chef de l’État.
La journée du 21 septembre s’est terminée par la nomination du gouvernement de non-cohabitation, ne tenant que par le soutien tacite du RN. Tout changer pour que rien ne change, ou presque. Plus de la moitié des ministres sont membres du camp de présidentiel. Les autres sont des représentants de LR, dont le score fut désastreux aux élections législatives. « Pour gouverner, perdez les élections ! » : voilà la leçon qu’Emmanuel Macron essaie de nous faire comprendre. « Le gouvernement des perdants ne comporte aucun des chefs de ses composantes politiques. […] Le budget inavouable sera servi bientôt et son couperet sonnera la fin de la comédie. La fin du macronisme, elle, est une agonie douloureuse », analyse Jean-Luc Mélenchon. Notre article.
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