Près de 3 000 blessés et 32 tués, notamment des enfants, en 48 heures au Liban. Voilà le terrible bilan des vagues d’explosions de « bipeurs » et de « talkies-walkies ». Ces actes de guerre ont touché indistinctement les personnes présentes autour des appareils piégés. Sur place, pour ceux qui ont vécu l’invasion du Liban par Israël en 1982, les traumatismes refont surface. Par cette opération meurtrière, Israël signe de nouveaux actes de guerre. Ses mouvements de troupes au nord laissent penser que ces attaques « pourraient être un prélude au déclenchement d’une nouvelle guerre au Liban » alerte les insoumis.
Par ces actes, Israël instille aussi la paranoïa, voire la psychose dans la tête de tous les Libanais. « On a peur, mais on ne sait pas de quoi, on a peur de tout. Tout autour de toi fait peur, tu rentres chez toi, tu as peur, tu sors, tu as peur. Il n’y a pas de sécurité », témoigne Hoda, mère de deux enfants. Mona, aussi Beyrouthine, déclare : « Je n’ose plus tenir mon téléphone dans mes mains. Avant, je le posais à côté de moi pour dormir, mais maintenant, je n’ose plus. Et à part ça, j’ai acheté un billet d’avion. Je veux partir. » (RFI)
Le mouvement insoumis et Jean-Luc Mélenchon se tiennent, comme toujours, aux côtés du Liban. « Pas touche au Liban », répète le leader insoumis dans ses meetings, lorsqu’il évoque la situation Proche-Orient. Fin juillet 2024, Jean-Luc Mélenchon dénonçait une « agression intolérable », après les bombardements menés par Netanyahu et ses alliés sur la banlieue sud de Beyrouth.
« S’il reste quelqu’un au pouvoir en France qui respecte les engagements historiques de notre pays, il est temps de réagir pour empêcher l’invasion du Liban par Netanyahu ! », déclare-t-il hier sur Twitter. Dénonçant le franchissement d’un nouveau seuil, LFI « rappelle que la solution des conflits qui déchirent le Proche-Orient ne peut être que politique, dans le respect du droit international ». L’insoumission relaie dans ses colonnes le communiqué de la France insoumise.