Nouveau Front Populaire. Après les résultats du premier tour des élections législatives, la France insoumise (LFI) repart en campagne éclair pour tout changer dès le 7 juillet. La montée de l’extrême droite, arrivée en tête de ces élections législatives, plonge dans l’angoisse des millions de Français qui refusent de voir le projet raciste, xénophobe et diviseur du RN arriver au pouvoir.
Transformer cette colère en action plutôt qu’en inertie : voici le pari du Nouveau Front Populaire, que les électeurs ont placé en deuxième position lors du premier tour des élections législatives, juste derrière le RN. Avec 8,9 millions de voix, et une percée historique dans la jeunesse et les quartiers populaires, le Nouveau Front Populaire est la seule force politique capable de battre de le RN et de gouverner au lendemain du 7 juillet.
C’est une responsabilité historique qui appelle une action claire : « Il n’y a plus d’échappatoire, c’est eux ou nous. Le monde nous regarde. L’avenir, ce n’est pas ce qui va arriver mais ce que nous allons en faire » a souligné Jean-Luc Mélenchon sur la place de la République le soir du premier tour, devant des milliers de jeunes rassemblés. Pour aller arracher la victoire dimanche 7 juillet, les insoumis et le NFP sont déjà repartis en campagne. Avec un mot d’ordre clair : Le Nouveau Front Populaire peut gagner, battre l’extrême droite et tout changer ». Leur déploiement à travers le pays est déjà massif. Notre brève.
« Le monde nous regarde » – Jean-Luc Mélenchon à République
Dimanche 30 juin, après les résultats du soir du premier tour, le Nouveau Front Populaire réunissait plusieurs milliers de jeunes, réaffirmant leur opposition au projet de l’extrême droite et leur détermination à faire gagner le NFP. Face à la foule, Jean-Luc Mélenchon a rappelé ce qu’est la France des lumières, face à la France de l’obscurantisme que souhaite ranimer le Rassemblement national et ses alliés :
« Chacun, partout, a une raison ou une autre d’aimer la France. Parce qu’elle est la patrie de la déclaration des droits de l’Homme, quand bien même elle n’en est pas toujours crédible. Le monde entier aime la France révolutionnaire qui proclame Liberté, Égalité, Fraternité. Être Français, c’est cela. Ce n’est pas une religion, ce n’est pas une couleur de peau. Nous devons tout faire pour être plus égaux, plus libres, plus fraternels ! ».
Cette nouvelle France, c’est elle qu’il s’agit de défendre, de représenter politiquement face à ceux qui souhaite qu’elle disparaisse. À quelques tours d’un second tour historique, le leader des insoumis a remotivé ses troupes, et au delà. Avec un seul cap : l’action. Convaincre, un par un, chaque citoyen. Pour éviter le pire, mais aussi, et surtout, pour tout changer en France.
« Le futur est dans nos mains. Nous faisons l’Histoire. Il n’y a plus d’échappatoire : c’est eux, ou nous. Si nous sommes là, c’est que nous voulons tout changer. Et nous pouvons le faire » a lancé l’insoumis face aux jeunes prêts à la mobilisation générale. Il a aussi rappelé les fondamentaux du camp de la paix et de la rupture avec l’orde établi : « Nous ne voulons plus de guerre. Il faut que celles qui ont lieu cessent. En Ukraine, comme les massacres terribles en Palestine. À nous de porter le message de la paix, de la fraternité humaine universelle ! ».
Les mots de l’insoumis résonnent avec la gravité du moment politique. L’heure n’est pas aux divisions politiciennes, elle est au rassemblement du peuple dans l’unité, autour de ses valeurs universelles. « Nous portons un message qui s’adresse à toute personne qui ressent la beauté du monde et celle des autres. La République, c’est cet espoir. Courage, jeunes gens ! Tenez bon ! Ne croyez pas une seule seconde que quoi que ce soit est réglé d’avance. L’avenir, ce n’est pas ce qui va arriver, c’est ce que nous allons en faire » a conclu Jean-Luc Mélenchon.
Le coordinateur de la France insoumise, Manuel Bompard, l’a lui aussi rappelé : « Ce soir l’humeur n’est pas à célébrer, mais elle n’est pas non plus à pleurer et à se résigner. L’humeur est une humeur de bataille ! ». Un message fort et clair, tourné vers l’action. L’enjeu est historique, la mobilisation aussi. Les insoumis sont déjà aux quatre coins du pays, labourant le terrain pour préparer l’avenir.
Pour aller plus loin : Percée de la jeunesse pour le Nouveau Front Populaire
Pour LFI, le déploiement d’une campagne éclair
Cinq jours de campagne pour convaincre. Cinq jours pour mobiliser les millions d’électeurs qui ne souhaitent pas voir l’extrême droite accéder au pouvoir. Cinq jours pour mobiliser les millions de citoyens qui se sont abstenus. « Une semaine, c’est pas grand chose pour conjurer le pire et pour obtenir le meilleur. mobilisez vous, ne lâchez rien, passez au combat, rentrez dans la bataille ! » a déclaré Manuel Bompard.
Avec déjà près d’une vingtaine d’élus au premier tour, les insoumis sont plus que jamais prêts à battre le terrain partout en France pour aller convaincre et faire élire des députés de combats. L’objectif est clair : que les Français donnent une majorité absolu au Nouveau Front Populaire pour gouverner ce pays. Manuel Bompard l’a rappelé.
Les actions se multiplient partout en France. Des convois remplis de militants sillonnent la France pour aller convaincre dans les circonscriptions qui peuvent faire la différence. À Rouen, à Poitiers, à Amiens, à Avignon, et dans des cenatines d’autres circonscriptions : les forces militantes ont choisi la détermination plutôt que la résignation.
Bref, du dimanche 30 juin au soir jusqu’au vendredi prochain à minuit, les insoumis sont en ordre de bataille, chacun à son poste. Pour contrer « l’angoisse vitale » de voir le Rassemblement national arriver au pouvoir, pour proposer une réelle alternative aux Français, pour gouverner le pays au nom de tous. Pour ne pas abandonner le pays aux diviseurs, aux racistes, à ceux qui souhaitent continuer le macronisme, mais en pire. En quelques jours, les insoumis et le Nouveau Front Populaire lancent une campagne éclair sur tous les fronts, à la hauteur de l’enjeu politique.