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Retraite à 60 ans, hausse des salaires : la CGT veut des lignes de rupture pour battre l’extrême droite

CGT. « Pour battre l’extrême droite, le monde du travail a besoin d’espoir et de perspectives en rupture avec la politique d’Emmanuel Macron ». Ce sont les mots du dernier communiqué de presse publié ce jour par la CGT ce jour, réagissant à la déroute d’Emmanuel Macron et la progression de l’extrême droite que ce dernier a fait prospérer.

L’organisation syndicale dit les mots : « Nous ne laisserons pas faire. Ni recul social, ni banalisation, du racisme et de la xénophobie » et appelle au « front populaire face à l’extrême droite ». Une formule qui fait écho à celle proposée par Jean-Luc Mélenchon à trois reprises, en 2018 et 2022. Le leader insoumis analysait déjà à l’époque l’échec de la société néolibérale d’Emmanuel Macron, et la poussée de l’extrême droite auquel ces recettes conduisent. Une proposition réitérée le 16 octobre 2022, pour « dessiner les contours d’un Front populaire » entre partis, syndicats et associations. Des propositions laissées lettres mortes, faute de réponses des autres formations politiques.

Ce lundi, LFI a proposé aux formations politiques de la NUPES de se réunir. En amont, Manuel Bompard a rappelé que l’accord de la NUPES, initié par Jean-Luc Mélenchon après son score de 22% au 10 avril 2022, avait permis à l’alliance de gagner le premier tour des législatives. « Nous devons continuer dans cette direction » a souligné le coordinateur de LFI, en appuyant sur l’importance d’un « programme de rupture pour battre l’extrême droite ». Notre brève.

« Pour battre l’extrême droite, le monde du travail a besoin d’espoir et de perspectives en rupture avec la politique d’Emmanuel Macron », déclare la CGT

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