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Retraites – « Le gouvernement a perdu sa première bataille » : Mélenchon à Marseille

Retraites. C’est le grand jour : la bataille des retraites commence aujourd’hui dans tout le pays. De son côté, Jean-Luc Mélenchon s’est rendu à Marseille. « Le gouvernement a perdu sa première bataille », celle de l’opinion publique, a-t-il déclaré au micro BFMTV. En effet, 80% des Français sont opposés à la retraite à 64 ans, pourtant ardemment défendue par le camp présidentiel.

Le leader insoumis s’est ensuite réjoui de la puissante unité syndicale face à cette injuste et inique contre-réforme des retraites. Il a appelé à la poursuite de mobilisation le 21 janvier derrière les organisations de jeunesse. Enfin, il a taclé le chef de l’État, le considérant comme un retardataire d’un vieux monde et l’appelant à retirer sa réforme rapidement. Jean-Luc Mélenchon a surtout expliqué pourquoi une telle contre-réforme allait à l’encontre du sens de l’Histoire. Notre brève.

Retraites : « Le gouvernement a perdu sa première bataille »

« Le gouvernement a perdu sa première bataille », a déclaré Jean-Luc Mélenchon au micro de BFMTV ce 19 janvier 2023, jour du début de la bataille des retraites. 9 jours après la présentation de son projet de contre-réforme des retraites, le camp présidentiel a en effet perdu la bataille de l’opinion. 80% des Français sont opposés à la retraite à 64 ans, pourtant défendue avec vigueur par la minorité présidentielle. Ce chiffre monte même à 93% chez les actifs. 93% des actifs contre la retraite à 64 ans ! Le président réussit à faire l’unanimité contre lui.

Mélenchon se réjouit de la puissante unité syndicale face à l’injuste contre-réforme du gouvernement et appelle à continuer la moblisation le 21 janvier

Face à l’inique et injuste contre-réforme du gouvernement, le front syndical est uni. Mélenchon a rappelé le caractère exceptionnel de cette unité, constituant un véritable point d’appui de la mobilisation. Il a ensuite appelé à la poursuite de mobilisation le 21 janvier derrière les organisations de jeunesse.

Travailler jusqu’à 64 ans ? Une réforme à contre-sens de l’Histoire

Enfin, Jean-Luc Mélenchon a taclé Emmanuel Macron, le considérant comme un retardataire d’un vieux monde. Vouloir faire travailler les gens plus longtemps, c’est aller à contre-sens de l’Histoire. Nous vivons plus longtemps car nous travaillions plus longtemps. La réduction du temps du temps de travail dans la semaine, dans la journée et dans la vie : voilà le véritable sens de l’Histoire.

Journée spéciale sur l’insoumission ce 19 janvier 2023, en direct depuis 22 villes du pays pour suivre la mobilisation contre la réforme des retraites.