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Macron prépare la guerre austéritaire : combien de lits d’hôpitaux supprimés ?

Emmanuel Macron a un objectif d’ici à la fin de son deuxième mandat : ramener le déficit public à 3%. Il était à 6,5% en 2021. Il l’a promis à la Commission européenne en avril 2021. Pour cela, il doit retirer 80 milliards d’euros au budget de l’État. C’est l’équivalent des budgets des ministères de la Santé et de l’Intérieur réunis. Où compte-t-il trouver ce pognon de dingue ? Veut-il encore supprimer des lits d’hôpitaux, après en avoir fermés plus de 17 000 en 5 ans ? Notre article.

Macron, l’homme qui fermait 5 700 lits d’hôpitaux en pleine pandémie

En pleine crise sanitaire, Emmanuel Macron a fermé 5 700 lits d’hôpitaux. « Et en même temps », les soignants s’occupaient de leurs patients habillés en sacs-poubelle, par manque de blouses. Ils demandaient davantage de moyens, de personnel, et de lits d’hôpitaux. Ils ont eu des miettes, des collègues qui ont craqué ou démissionné, et 5700 lits de moins. En pleine pandémie. En 5 ans, 17 900 lits d’hôpitaux ont été supprimés. Emmanuel Macron a contribué à détruire l’Hôpital public pendant son premier mandat. Les soignants sonnent une énième fois l’alerte : « Il va y avoir des morts » cet été dans les hôpitaux publics.

Macron, saison 2 : moins de lits d’hôpitaux pour payer la cure d’austérité ?

Pour respecter ses engagements auprès de la Commission européenne, Emmanuel Macron doit retirer 80 milliards d’euros du budget annuel de l’État. Où trouver ce pognon de dingue ? Va-t-il encore supprimer des lits d’hôpitaux pour payer la cure d’austérité qu’il nous prépare ? Une banderole de soignants disait, avant même l’arrivée du Covid-19 : « vous comptez les sous, on va compter les morts ». Aujourd’hui, l’Hôpital est à genoux.

S’il ne prend pas cet argent à l’Hôpital, où peut-il le prendre ? Jean-Luc Mélenchon le soupçonne d’avoir un projet caché explosif alors que les prix crèvent le plafond : l’augmentation de la TVA. C’est l’impôt le plus injuste qui soit : il frappe chaque citoyen de la même façon, indépendamment de ses revenus. L’augmentation de la TVA frapperait au porte-feuille les plus pauvres en premier. Guerre sociale, saison 2 ?

Ce midi sur France Inter, Bruno Le Maire s’est engagé à ne pas augmenter la TVA. Sans pour autant dire où est-ce qu’il comptait trouver ces 80 milliards d’euros. Des réponses se font toujours attendre du côté du parti présidentiel. À 4 jours du scrutin, les citoyens sont en le droit de savoir ce qui les attend pour les 5 ans à venir.