Alors que l’inflation devrait atteindre 5,4 % en juin, les prix de l’énergie et des produits de première nécessité explosent en France : le mois d’avril a ainsi connu une inflation de 3% dans la grande distribution, du jamais vu depuis la crise financière de 2008 : +15,3 % sur les pâtes, +11,3% sur les surgelés, +10,9 % sur la farine, +10% sur les huiles. Le secteur de l’énergie n’est pas épargné non plus. Aujourd’hui, ce sont 8 millions de personnes qui relèvent de l’aide alimentaire tandis que 12 millions de personnes vivent dans le froid en plein hiver, une situation intolérable qui relève d’une urgence sociale inédite tandis que dans le même temps sont générés des surprofits inouïs. Le pouvoir d’achat est la priorité absolue des Français. En cas de victoire de la Nouvelle Union populaire aux législatives envoyant Jean-Luc Mélenchon à Matignon, les prix peuvent être bloqués dans 39 jours en France. Comme en 1789, en 1936, en 1990 et même tout récemment. Notre article.
Prix : plusieurs lois d’urgence sociale portées par les insoumis à l’Assemblée nationale
Une proposition de loi insoumise pour le blocage des prix des carburants, de l’énergie et des produits de première nécessité défendue par Jean-Luc Mélenchon à l’Assemblée nationale le jeudi 13 janvier 2022. Ce jour là, Jean-Luc Mélenchon avait défendu bec et ongle cette mesure d’exception pour faire face à l’augmentation sans précédent des prix et la nécessité d’une reconnaissance de l’urgence sociale de la même manière qu’il existe une reconnaissance des urgences environnementale et sanitaire.
Il s’agit d’inscrire dans la loi une reconnaissance de dignité sociale et le droit à la survie pour des millions de Français dans la tradition de la République sociale oubliée par nos gouvernants. Ainsi le blocage des prix relève d’une mesure d’exception pour faire face à une situation exceptionnelle de flambée des prix.
Un autre recours possible : l’article 410-2 du code du commerce déjà utilisé, une loi sur le maximum édictée en… 1789 !
Afin que les céréales et les produits de première nécessité soient accessibles aux Français, l’autre recours possible est l’article 410-2 du code du commerce qui stipule : « Il est possible de bloquer les prix dans une situation de crise, des circonstances exceptionnelles, une calamité publique ou une situation manifestement anormale du marché dans un secteur déterminé ». C’est précisément dans cette situation que se trouve plongé aujourd’hui notre pays.
Des précédents ont déjà eu lieu depuis la loi sur le maximum édictée lors de la première révolution de 1789 : 1936 avec le Front populaire, 1990 avec l’intervention de Michel Rocard en réponse à l’explosion du prix des carburants, et même tout récemment Emmanuel Macron contre l’envolée du prix des masques et du gel hydroalcoolique ! Oui, cela est possible et nul n’est besoin de regarder bien loin pour réaliser qu’une généralisation d’une bonne pratique est à la fois nécessaire et vitale pour notre pays.
Mettre en place une intervention citoyenne dans la décision du blocage des prix
Il est urgent de considérer et généraliser de bonnes pratiques afin de régulier le mécanisme des prix directement lié au mécanisme de spéculation sur les produits de première nécessité. La disposition existe déjà dans un département d’Outre mer à la Réunion. Dans ce département, c’est la participation citoyenne qui participe à la fixation des prix pour mettre en place un amortisseur social par un mécanisme d’auto régulation que nous souhaitons voir généralisé à l’ensemble de notre pays.
Pour en finir avec l’inflation et pour la dignité de millions de citoyens, plusieurs mesures d’urgences sociales pourraient être adoptées dès l’arrivée d’un gouvernement de le Nouvelle Alliance Populaire à Matignon : blocage des prix, mais aussi augmentation du SMIC à 1400 euros net ou encore garantie d’autonomie de 1063 euros pour chaque jeune de ce pays. Il y a urgence, dans la crise sociale fracasse notre pays.