Mélenchon veut convaincre les électeurs de Le Pen « fâchés mais pas fachos »

Ce dimanche 27 mars, Jean-Luc Mélenchon était l’invité du journal télévisé de France 2. Il a souligné qu’il continuait sa campagne comme il l’avait fait depuis le début : en essayant de convaincre sur la base d’un programme pour gagner l’élection.

Il a précisé qu’il se moquait des étiquettes et qu’il souhaitait parler à tout le monde. Il a notamment indiqué vouloir convaincre les électeurs de madame Le Pen qui sont des ­­­« fâchés pas fachos » de voter pour lui. En ce sens, il a rappelé ses propositions clés comme la retraite à 60 ans ou encore le SMIC à 1 400€, des mesures que le candidat de l’Union populaire est seul à porter.

En effet de son coté le programme économique de Marine Le Pen serait une véritable saignée pour les classes populaires. Refus d’augmenter le SMIC, de bloquer les prix, de dégeler le point d’indice des fonctionnaires, recul sur les retraites, arnaque sur l’ISF, remboursement de la dette, maintien de la flat-tax, austérité dans les services publics… La candidate du Rassemblement national épouse le vieux discours du système néolibéral : remboursement de la dette.

Dans la suite de son intervention sur France 2, Jean-Luc Mélenchon a également dénoncé la volonté du gouvernement Macron de s’en prendre à l’école comme il s’en était auparavant pris aux hôpitaux.

Il a enfin conclu son intervention en parlant de la situation en Ukraine. Il a expliqué que Joe Biden devait poser une limite claire à Vladimir Poutine. Il a défendu le fait que les Français soient capables de se défendre seuls et a dit que la France devait être non-alignée. Il a rappelé qu’il avait alerté depuis 10 ans sur les risques que le nationalisme russe faisait peser sur l’Ukraine. Il a rappelé que les sanctions contre les Russes mèneraient à importer des États-Unis du gaz de schiste anti-écologique. Il a dit qu’il fallait frapper les oligarques russes pour affaiblir le pouvoir de Poutine.