communiste
Election de Nicolas Langlois avec Sébastien Jumel (g) et Patricia Ridel, 1ère adjointe (d) Maire de Dieppe © Erwan Lesné (ville de Dieppe) *** Local Caption *** Erwan Lesné photographe service Communication 24, rue des Maillots - 76200 Dieppe Tél. : 02 35 06 61 38 Mob. : 06 74 88 51 37

Le maire communiste de Dieppe appelle au rassemblement avec Mélenchon

Communistes. Après le député PCF Sébastien Jumel ce dimanche, c’est au tour de Nicolas Langlois et Azzédine Taïbi d’appeler au rassemblement aux côtés de Jean-Luc Mélenchon. Tous deux maires PCF, respectivement de Dieppe et de Stains. C’est « en responsabilité [qu’ils] appellent au rassemblement de la gauche qui ne renonce pas, autour de celui qui est le mieux placé, Jean-Luc Mélenchon, pour créer ensemble, dans le respect de l’identité de chacun, l’espoir d’un changement. » Notre article.

Nicolas Langlois et Azzédine Taïbi, maires communistes de Dieppe et Stains, appellent au rassemblement avec Jean-Luc Mélenchon

Faisant état de la situation du pays, Nicolas Langlois et Azzédine Taïbi, maires communistes de Dieppe et de Staians, demandent de décréter l’état d’urgence sociale du fait du bilan du quinquennat Macron : « Remise en cause du droit du travail et de l’accès aux droits fondamentaux, réduction des moyens alloués aux communes, attaques sur l’hôpital public, l’éducation et l’université, les services publics, renoncement à augmenter les salaires, en même temps que ruissellement les mesures favorables aux entreprises du CAC 40, à l’évasion fiscale et au capitalisme financier« .

Ces deux maires témoignent du quotidien qui fracasse leur concitoyens. Un dure réalité qui constitue parfois davantage de la survie qu’une de la vie elle-même. « Des débuts, milieux et fins de mois difficiles, des frigos vides, des impayés, des réservoirs aux trois quart à secs, des radiateurs éteints, la peur de l’expulsion locative », témoignent les deux élus locaux.

Alliance France rurale et France des quartiers populaires

C’est cette volonté de rassembler la « France rurale et la France des quartiers populaires, cette France méprisée par le président de la République, et qui jusqu’à présent n’envisage pas d’aller voter, faute d’espoir » qui anime les deux élus. Ainsi, quels sujets durant cette campagne comptent à leurs yeux ? L’augmentation des salaires, le sauvetage des service public, la reconquête de notre souveraineté économique et le combat pour notre industrie, l’urgence de la bifurcation écologique, la pêche, l’agriculture… Prêts à relever ces défis aux côtés de Jean-Luc Mélenchon, Nicolas Langlois et Azzédine Taïbi pointent la responsabilité de la sociale-démocratie agonisante, cette « gauche Terra Nova » qui a théorisé l’abandon des classes moyennes avant même le désastre du quinquennat Hollande.

En rejoignant Jean-Luc Mélenchon, les deux élus PCF « choisissent de créer un espoir de rassemblement au côtés du candidat qui se trouve, quoi qu’on en pense, le plus en capacité de porter le plus haut possible la voix des catégories populaires à l’élection présidentielle« . « Il s’agit pour eux de « bousculer le macronisme, défendre la République partout et pour tous, dessiner une perspective de victoire pour la gauche combative« . Deux nouveaux visages chez les insoumis qui confirment la dynamique de l’Union populaire.