Le 22 octobre, le putschiste Rémy Daillet et 11 membres de son entourage ont été mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste » dans le cadre d’une enquête qui a mis au jour un réseau d’au moins 300 membres, organisé par d’anciens militaires, en quête d’armement et structuré en cellules régionales. Quand les candidats de l’extrême droite prophétisent une guerre civile à venir, dans leur sillage, des milliers de militants d’extrême-droite la prépare activement. Il est temps de mener la riposte antifasciste. Notre article.
L’ «opération Azur » rassemble un panel de profils d’ultra-droite, dont des membres de groupuscules néonazi, en une mouvance complotiste, antivax, raciste et réactionnaire. Elle se sépare en deux branches : une branche militaire chargée du recrutement et de la préparation des actions armées, et une branche civile spécialisée dans l’enlèvement d’enfants placés. C’est cette seconde branche qui a notamment organisé l’enlèvement d’une enfant de 8 ans dans les Vosges en avril.
Le but de l’organisation ne fait aucun doute : prendre le pouvoir par la force. Un plan de bataille avait été préparé pout prendre le contrôle de l’Elysée et de chaines d’information. Les factieux avaient même entamé la production d’explosifs artisanaux.
Chaque jours, le menace terroriste de l’extrême-droite se dessine plus clairement : depuis 2017, huit enquêtes contre des projets d’attentats d’extrême-droite ont été ouvertes. Un attentat contre une mosquée a été déjoué en Normandie il y a trois semaines et le procès de l’organisation OAS qui prévoyait notamment d’attaquer Jean-Luc Mélenchon est en cours.
Le ministre de l’intérieur reste quant à lui bien silencieux devant le danger, trop occupé à regretter la « mollesse » du Rassemblement national. Face à la menace fasciste qui croit dans l’ombre des Zemmour et des Le Pen, face aux centaines de factieux et de fanatiques qui passent déjà à l’acte, nous opposons un programme humaniste et une vigilance constante. La France insoumise est plus que jamais un rempart contre l’extrême-droite.