L’extrême droite n’en finit plus de s’armer

L’extrême-droite ne tarit jamais sa passion pour les armes. Après le vidéaste Papacito qui « testait la résistance des gauchistes » avec un poignard, Eric Zemmour qui pointait les journalistes avec un fusil longue portée lors du salon Milipol, nous apprenons aujourd’hui la saisie de plusieurs armes de guerre chez plusieurs militants survivalistes d’extrême droite.

Ce sont plusieurs armes de guerre comprenant entre autre un pistolet-mitrailleur, un fusil d’assaut, deux fusils à pompe et des grenades qu’ont trouvé la police aux domiciles de trois individus. Âgés de 22 à 49 ans, certaines armes étaient « approvisionnées, prêtes à un emploi immédiat » d’après le procureur de la République David Charmatz.

Il n’est pas rare dans les mouvances néo-fascistes de retrouver des affaires de possession et de trafic d’armes. En janvier 2021, plusieurs militaires et anciens militaires ont été mis en cause dans une vaste affaire de trafic d’armes où s’échangeaient des armes lourdes, des armes légères et des tonnes de munitions.

À l’heure où le fascisme rampant et la violence ne font que s’accroitre, on trouve peu de réponses politiques à la lutte contre l’extrême droite et contre le trafic d’armes. Cette lutte est essentielle pour le combat contre le terrorisme, car les armes de l’extrême droite se trouvent dans les mains des terroristes. Une commission d’enquête sur la lutte contre les groupuscules d’extrême droite à vu le jour à l’initiative du groupe parlementaire La France Insoumise en 2019. Plus que jamais, nous devons mener le travail de riposte antifasciste.