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14 000 morts : le coût humain d’un 3ème confinement trop tardif

Le gouvernement français est une nouvelle fois épinglé pour sa mauvaise gestion du covid. En effet, selon une étude menée par le journal Le Monde, 14 600 décès auraient pu (et dû) être évités. Ces morts seraient le résultat du choix présidentiel de retarder à début avril les mesures de reconfinement pourtant réclamé dès fin janvier par les scientifiques.

Cette étude a été menée en collaboration avec l’équipe de l’épidémiologiste Pascal Crépey, à l’École des hautes études en santé publique de Rennes. Elle est le fruit de simulations statistiques scientifiques, qui correspondent aux résultats trouvés par les chercheurs de l’unité des maladies infectieuses et vecteurs, écologie génétique, évolution et contrôle de Montpellier. Tous sont d’accord pour dire que le choix d’Emmanuel Macron d’attendre pour reconfiner le pays a été fatal à au moins 14 000 personnes en France.

Pour rappel, le 12 janvier 2021 le conseil scientifique rend un avis qui demande à reconfiner la France pour cause de mutation du virus. En effet, une troisième vague était alors enregistrée au Royaume-Uni, touché par un le variant Alpha (anciennement nommé B.1.1.7). Face à l’inévitable nouvelle vague, le président épidémiologiste demande à repousser l’échéance d’un reconfinement… qui provoquera la mort de 14 600 personnes. Une faute soulignée par l’exemple des voisins européens, puisqu’entre le 1er février et le 1er juin, le Royaume-Uni, l’Espagne et l’Allemagne, plus prévoyants, ont eu beaucoup moins de décès qu’en France.