Céline Verzeletti
Crédits : Claire Jacquin.

Portrait – Qui est Céline Verzeletti, candidate du nouveau Front populaire à Paris ?

Céline Verzeletti, dirigeante syndicale « cégétiste », figure de lutte sociale de longue date, a été investie candidate par la France insoumise pour le nouveau Front populaire dans la 15ᵉ circonscription de Paris, au cœur du 20ᵉ arrondissement. Elle est donc la candidate unique du nouveau Front populaire pour les élections législatives qui auront lieu les 30 juin et 7 juillet prochains.

Par son chemin de vie et ses combats passés et présents, Céline Verzeletti représente cet élan politique rendu possible par la création du nouveau Front populaire. Un front large, politique, social, syndical, associatif, culturel, citoyen. Bref, un front à l’image de celles et ceux qui contribuent à construire une alternative à Emmanuel Macron et à l’extrême droite raciste. Un front de résistance, auquel Cécile Verzeletti vient apporter la nécessaire part des luttes sociales et syndicales. Portrait.

Céline Verzeletti, une vie de luttes

Née au Havre d’un père cheminot militant à la CGT, et d’une mère institutrice, Céline Verzeletti a passé son enfance à Jullian, près de Tarbes, dans les Hautes-Pyrénées. Après « quelques années difficiles », elle passe le concours de l’Administration pénitentiaire et devient surveillante de prison. Elle s’engage très rapidement dans la lutte sociale aux côtés des Jeunesses communistes et adhère au Parti communiste, ainsi qu’à la CGT, où elle restera pendant des années, au service des travailleurs.

À partir de 2003, elle devient secrétaire générale de la CGT pénitentiaire, avant de devenir membre du bureau confédéral de la CGT en 2015. Ses dossiers de spécialité ? « Égalités, Libertés syndicales et Coordination des luttes ». Elle y mènera une lutte acharnée pour les libertés publiques et contre les réformes anti-sociales face aux attaques répétées des politiques macronistes. Céline Verzeletti a été de tous les combats depuis plus de 20 ans.

Récemment, la réforme des retraites, le réforme de l’assurance-chômage, la casse de la fonction publique par Stanislas Guerini, la « Loi immigration » (calquée sur le programme du RN) et tant d’autres : elle les a toutes combattues. Tout en se battant pour obtenir de nouveaux droits sociaux : les augmentations de salaires, les droits les femmes à travers les grèves féministes du 8 mars, la fin des violences policières, etc.

Elle n’hésite pas non plus à s’opposer aux injonctions austéritaires de la Commission européenne, coupables. En décembre dernier, elle était présente à l’Euromanif organisée à Bruxelles « contre l’austérité, pour des revalorisations salariales et des services publics de qualité pour répondre aux besoins fondamentaux de la population ».

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Céline Verzeletti et ses camarades syndicalistes à l’Euromanif à Bruxelles contre l’austérité

Un pied dans les luttes sociales, un pied dans les luttes anti-racistes et décoloniales : voici la ligne de Céline Verzeletti. Elle était en effet en première ligne de la lutte pour un cessez-le-feu et contre le génocide à Gaza, et de celle pour l’autodétermination du peuple Kanak. Céline Verzeletti, c’est donc une vie de luttes au service de l’émancipation de tous les peuples.

Des combats communs depuis des années

Camarade de longue date, Céline Verzeletti partage donc depuis des années des combats communs aux insoumis : les droits des travailleurs bien sûr, comme ceux de toutes les composantes du peuple, l’émancipation humaine, l’égalité. Bref, un engagement qui s’inscrit pleinement dans le même élan que le nouveau Front populaire, qui entend « simplement réaliser pleinement et jusqu’au bout la devise Liberté, Égalité, Fraternité ».

En octobre 2022, Céline Verzeletti faisait déjà partie des responsables syndicaux qui ont participé à la marche contre la vie chère, organisée par la France insoumise et rejoint par d’autres partis de la NUPES. « Un air de Front populaire dans les rues » déclarait déjà Aurélie Trouvé, députée LFI au sujet de cette grande marche unitaire et protestataire. En 2023, la syndicaliste était aussi de la partie pour la grande marche contre le racisme et les violences policières organisée par la France insoumise le 23 septembre. Cette année encore, Céline Verzeletti n’a pas hésité à prendre toute sa part aux mobilisations unitaires co-organisées par la France insoumise, les associations et les syndicats qui le souhaitent.

Ces derniers mois, la syndicaliste était ainsi en première ligne, aux côtés des associations et des partis politiques, pour mener le combat dans la rue pour le cessez-le-feu et la reconnaissance de l’État palestinien. Dès le 2 décembre 2024, elle a soutenu l’organisation de la grande marche pour la paix, la justice et un cessez-le-feu permanent, à l’appel du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens et d’Urgence Palestine, et largement soutenue par la France insoumise.

Elle était également présente au rassemblement en soutien à Rima Hassan et Mathilde Panot ce 30 avril 2024, convoquées pour apologie du terrorisme.

De toutes les mobilisations dans la rue, Céline Verzeletti s’est aussi rendue, dès que possible, devant les commissariats qui retenaient arbitrairement des lycéens et étudiants en garde à vue pour leurs participations aux mobilisations pour la paix à Gaza. Un soutien de taille, auquel se sont joints toutes les organisations syndicales de lutte : la CGT donc, mais aussi l’Union étudiante, l’Union syndicale lycéenne, Solidaires… Bref, Céline Verzeletti est depuis longtemps l’artisane d’un rapprochement entre toutes les organisations qui luttent pour un autre monde.

Des combats communs donc, qui donnent tout son sens à la trajectoire d’union du syndicalisme et du politique que Céline Verzeletti emprunte avec sa candidature aux élections législatives.

La candidature de Céline Verzeletti : la matérialisation concrète d’un nouveau front populaire élargi

Céline Verzeletti plaide depuis longtemps pour un rapprochement entre la sphère politique et syndicale, au nom de nos combats communs. C’est chose faite, grâce à sa candidature qui porte concrètement l’alliance entre toutes les forces vives de résistance et de lutte pour nos droits.

Elle fait partie des dizaines d’autres candidats issus de la société civile, du monde associatif, culturel, syndical – qui forment ensemble l’horizon d’un front populaire large, divers et populaire. À ses côtés : Sabrina Ali Benali, médecin des urgences engagée pour la refonte des services publics, Abdelkader Lahmar, militant des quartiers populaires, Lyes Louffok, militant des droits de l’enfant, ou encore Raphaël Kempf, avocat engagé. Et tant d’autres.

Sur le plateau de BFM, Céline Verzeletti résume ainsi les raisons de son engagement :

« Je suis une syndicaliste, je milite depuis très longtemps. Certains se disent que je n’aurais pas ma place, je ne suis pas une professionnelle de la politique. Mais justement, je pense que la politique est l’affaire de toutes et tous. C’est bien que le front populaire s’ouvre à ces personnes de tous les horizons. Je ne suis pas là pour faire carrière : si j’ai accepté d’être candidate, c’est parce qu’on est à un moment de l’histoire extrêmement important. J’ai mené des luttes dans les entreprises, dans la rue et aujourd’hui, on va mener une bataille aussi au niveau de l’Assemblée. Je suis honorée que l’on m’ait demandé de porter cette bataille pour le nouveau Front populaire ! »

Céline Verzeletti sur BFMTV, le 15 juin 2024

Avec Céline Verzeletti dans le 20ᵉ arrondissement de Paris, et des candidats de combat partout en France, le nouveau Front populaire semble prêt à la bataille dès les 30 juin et 7 juillet prochains.

Pour aller plus loin : Le nouveau Front a présenté son programme de rupture

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