Jean-Luc Mélenchon était l’invité de l’émission Elysée 2022 sur France 2 ce jeudi 10 février. Il a été questionné sur la crise sociale qui traverse le pays. Une jeune étudiante l’a notamment interrogé sur les personnes qui vivent dans la rue.anctions contre les communes qui refusent le logement social seront renforcées.
Cette séquence a été l’occasion pour Jean-Luc Mélenchon de présenter ses propositions pour en finir avec cette terrible situation.
En effet, la France compte plus de 4 millions de mal-logés et 300 000 personnes sans domicile fixe, un chiffre qui a doublé depuis 2012. Parmi elles, des centaines d’enfants et plus de 2 000 personnes qui meurent de la rue chaque année. Le sans-abrisme résulte des politiques de casse sociale du président Macron et de ses prédécesseurs. Qui peut croire que la 6e puissance économique du monde est incapable de proposer un toit à tous ceux qui en ont besoin ? Il est temps de mettre fin à cette situation scandaleuse.
Sur ce sujet comme sur d’autres, les insoumis refusent la fatalité. Pas une personne SDF à l’hiver 2022 : ce sera la première mesure de Jean-Luc Mélenchon une fois au pouvoir. S’il gagne en avril, il mettra en œuvre un plan « zéro sans-abri », qui est une feuille de route précise, chiffrée, travaillée avec les professionnels du social et les militants engagés contre le mal-logement.
3,7 milliards d’euros sont nécessaires. La logique du plan peut être résumée en trois points : la revalorisation du salaire des travailleurs sociaux, en 1ère ligne sur ce sujet ; des réquisitions autant que nécessaire et des sanctions contre les communes qui refusent le logement social seront renforcées ; des mesures structurelles comme la production de logement social abordable, l’encadrement à la baisse des loyers, la garantie universelle des loyers et l’interdiction des expulsions sans relogement viseront à tarir les sources du sans-abrisme.
Grâce à l’intervention du candidat de l’Union populaire sur France 2, les millions de téléspectateurs de l’émission “Elysée 2022” savent désormais que le sans-abrisme n’est pas une fatalité.
