Inflation, PGE et faillites : ces études qui démontrent la responsabilité de Macron dans le chaos économique

Inflation/Faillites. En France, la croissance économique s’effondre sous le coup de l’inflation, de l’augmentation des coûts d’exploitation et des prêts garantis par l’État, qui sont devenus un fardeau insupportable pour des milliers de petites entreprises. Alors que les faillites s’enchaînent à un rythme préoccupant, touchant particulièrement les secteurs important du BTP et de l’hôtellerie-restauration, Emmanuel […]

par

partager

Inflation/Faillites. En France, la croissance économique s’effondre sous le coup de l’inflation, de l’augmentation des coûts d’exploitation et des prêts garantis par l’État, qui sont devenus un fardeau insupportable pour des milliers de petites entreprises. Alors que les faillites s’enchaînent à un rythme préoccupant, touchant particulièrement les secteurs important du BTP et de l’hôtellerie-restauration, Emmanuel Macron poursuit sa politique de l’offre et de pillage du pays. L’exemple du refus du blocage la cession de Doliprane (Sanofi) aux fonds d’investissement nord américain Black Rock est éloquent.

Outre les chiffres, il s’agit de vies brisées, de familles ruinées et d’un tissu économique en voie de décomposition. Les Gouvernements successifs sous Emmanuel Macron se prétendent « pro-entreprises » mais organisent dans les faits la mise à la trappe des TPE et PME, les piliers de l’économie française. L’insoumission revient sur les sources de cette crise, les politiques qui l’ont précipitée. Les députés de la France insoumise ont présenté de nombreuses propositions pour faire face à cette situation. Notre article.

Le gouvernement complice du désastre

L’inflation a fait exploser les coûts d’exploitation, particulièrement dans le bâtiment et les travaux publics et l’hôtellerie-restauration, deux secteurs qui concentrent à eux seuls 43 % des faillites et plus de 2,2 millions de salariés. À cela s’ajoute le remboursement des prêts garantis par l’État, supposés être un gilet de sauvetage, mais qui s’est transformé en un poids insupportable pour des milliers d’établissements déjà fragilisés.

Un exécutif absent et des patrons désespérés

Près de 86 % des dirigeants de très petites entreprises (TPE) affirment avoir perdu tout espoir. Et pour cause : plus de 1 entreprise sur 2 rencontrent des problèmes de trésorerie. Face à ces signaux d’alerte, le gouvernement reste sourd. Pire encore, en supprimant les aides à l’embauche et à l’énergie, Macron précipite un effet domino dévastateur : 95 % des faillites concernent les TPE, et lorsque leurs principales donneuses d’ordres, les PME, s’affaiblissent à leur tour, c’est tout le tissu économique qui s’effondre.

« Ces défaillances ne sont pas juste un effet de rattrapage, elles reflètent une conjoncture désastreuse : baisse d’activité, coût exorbitant de l’énergie, et poids des remboursements de prêts », alerte Marc Sanchez, secrétaire général du Syndicat des indépendants et des TPE. « Depuis début 2023, nous constatons un net ralentissement. La crise est bien installée et elle s’aggrave. »

Derrière les chiffres, des vies brisées, des familles ruinées

Les faillites massives ne se résument pas à des lignes de bilan. Ce sont des emplois supprimés – 300 000 sont menacés partout en France – des familles ruinées, et des territoires dévastés. Les fermetures de Camaïeu, Go Sport, et les vagues de licenciements dans l’industrie sont les exemples les plus visibles d’une réalité qui écrase aussi des centaines de sous-traitants, souvent des TPE/PME, plongés dans l’indifférence.

Pendant ce temps, Emmanuel Macron continue de dérouler le tapis rouge aux multinationales. Plus récemment, alors que le groupe Michelin avait empoché plus de 65 millions d’euros d’aides publiques via le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE), il a choisi de reverser 48 % des bénéfices en dividendes – soit 1,4 milliard d’euros en 2024 – tout en supprimant 1 400 emplois à Cholet et Vannes. Ces politiques témoignent d’un désintérêt flagrant pour les TPE/PME et d’une obsession pour la satisfaction des actionnaires.

Pour aller plus loin : Inflation – 13 000 faillites d’entreprises au second trimestre, plus de 50 000 en un an

Le 12 décembre, mobilisation multi-secteurs pour la défense de l’emploi

Face à cette catastrophe économique et humaine, des centaines d’actions se sont déroulées partout en France le 12 décembre dernier. « Macron doit démissionner, il se fout de nos emplois et de nos vies. », « Macron mène une guerre contre nous, les salariés, les fonctionnaires, les ouvriers ! ». Sur les piquets de grève et dans les cortèges, la démission d’Emmanuel Macron a été toutes les lèvres. Michelin, Vencorex, Auchan, Legrand… Derrière ses emplois supprimés, ce sont des familles brisées et des lieux de vies privés d’une ressource économique fondamentale. Les PME et TPE sont sacrifiées sur l’autel des profits des grandes puissances capitalistes alors qu’elles représentent 99,9 % du tissu économique français.

Jean-Luc Mélenchon le résumait en ces termes le vendredi 19 décembre : « Il y a un clivage entre le grand patronat et le reste du patronat. Un patron d’une multinationale qui retire ses investissements fait passer à la trappe les sous-traitants. Nous avons un intérêt commun avec les petits patrons : produire plus, mieux, autrement. »

image 38
https://x.com/L_insoumission/status/1866442164143567315

La faillite des TPE et PME n’est ni une fatalité ni une simple conséquence de la crise. Elle est le résultat d’un système injuste et d’un gouvernement complice. À ce titre, LFI propose de nombreuses solutions : interdiction des licenciements boursiers, renationalisation des secteurs stratégiques et mise en place d’un bouclier financier pour les petites entreprises. Ce 12 décembre, les députés insoumis et les militants du mouvement seront massivement aux côtés des salariés en lutte.

Par Sonia N

sur le même sujet

Crise des urgences : la casse structurelle du système hospitalier français en cause
Allan Brunon, militant insoumis, poursuivi par le RN : un rassemblement de soutien prévu devant le tribunal de Paris ce vendredi
Bolloré en Afrique : le néo-colonialisme à son paroxysme
« Pour un communalisme insoumis »: la boîte à outils de LFI pour transformer les communes

Rechercher