Gaza. Fin octobre, la députée soutien de Netanyahu Caroline Yadan et la coupable de parjure Aurore Bergé portaient conjointement une proposition de loi visant à condamner les « formes renouvelées de l’antisémitisme ».
Cosignée par 85 députés macronistes et 5 socialistes, dont l’ancien chef d’État fossoyeur de la gauche François Hollande, cette loi voudrait en réalité entériner l’idée que l’antisionisme – la critique du Gouvernement et de la doctrine politique de l’Etat d’Israël – serait équivalent à l’antisémitisme, dans l’objectif avoué de museler toute forme d’expression, de sympathie ou de soutien aux peuples palestinien ou libanais massacrés par Benjamin Nentayahu. Notre article.
Qui est Caroline Yadan, première soutien de Netanyahu, juste en-dessous de Meyer Habib ?
Suppléante de Guerini à l’Assemblée nationale, Caroline Yadan s’illustrait déjà avec une proposition de résolution visant à condamner « l’éducation à la haine des enfants palestiniens ». Résolution qu’elle entend déposer à nouveau malgré l’échec.
Elle est députée de Paris de 2022 à 2024. Devenue députée de la 8e circonscription des Français hors de France suite à la dissolution de l’Assemblée nationale, elle succède à Meyer Habib (qui fait l’objet de plaintes de la Ligue des Droits de l’Homme pour injure publique aggravée et incitation à la haine raciale à l’encontre de la population Gazaouie). Élue au second tour uniquement grâce au report des voix de la gauche unitaire qui pensait battre ainsi une extrême droite incarnée par son insupportable prédécesseur au cours d’un scrutin comptant près de 75 % d’abstention, elle crache ouvertement sur celles et ceux qui, pourtant, composent la moitié de son électorat.
Juriste et procédurière acharnée, elle lance des signalements pour apologie du terrorisme et attaque en justice quiconque ose porter une parole allant à l’encontre de la propagande de Netanyahu. Elle relaye des fakes news, associe systématiquement LFI aux actes antisémites commis dans le pays, s’en prend aux étudiants qui manifestent leur soutien à Gaza, aux journalistes, aux journaux, au chef de l’État, à l’ONU et même aux graffitis qui condamnent l’antisémitisme ! Elle œuvre pour faire lever l’immunité parlementaire de Rima Hassan et lui faire imposer des sanctions disciplinaires.
Fraîchement élue, elle prêche pour instaurer comme préalable à l’obtention de la nationalité française, l’obligation de signer une reconnaissance de l’État d’Israël. Une mesure directement inspirée des Allemands qui depuis des années ont érigé le soutien inconditionnel d’Israël en raison d’État.
Dans l’hémicycle et les médias, celle que l’on pourrait confondre avec une députée du Likoud (parti politique de Netanyahu) à la Knesset (chambre parlementaire israélienne) tant ses positions totalement dénuées d’humanisme semblent calquées en tous points dessus. Au point de nier les droits humains du peuple palestinien autant que le droit international et les sanctions prononcées à l’encontre du gouvernement israélien et de ses dirigeants. Pour se démarquer de l’innénarable Meyer Habib, le discours se voudrait plus techno, mais en réalité la pensée s’avère plus émétique encore, se voulant toujours plus zélée vis-à-vis de la propagande et du soutien inconditionnel à Israël.
Elle appuie la demande de dissolution du Collectif Palestine Vaincra et s’imagine en croisade, pourfendeuse de la FI qu’elle aimerait faire dissoudre – on en rirait si l’incurie n’était si grave.
À ce sujet, un parallèle avec la volonté du gouvernement Netanyahu de dissoudre le parti communiste israélien s’avère d’ailleurs intéressant. Parce que le PC manifeste avec courage et ténacité son opposition à la guerre au Liban, à Gaza, tout autant qu’aux colonies illégales en Cisjordanie, le gouvernement aimerait bien faire taire les voix dissidentes et la grogne croissante de la population provoquée par ces vilains agitateurs.
En attendant d’y parvenir, le Parlement du pays qui se prétend la « seule démocratie du Moyen-Orient », ce que répète à loisir Yadan, a déjà exclu de ses rangs pour six long mois deux députés du PC israélien pour le seul tort d’avoir dénoncé les crimes de guerre de Netanyahu.
Une loi contre les formes renouvelées de l’antisémitisme
Évidement sur l’intitulé et l’intention qui consiste à lutter contre les formes renouvelées de l’antisémitisme, personne ne saurait rien avoir à dire : la lutte contre les discriminations et le racisme a toujours été au cœur des luttes de gauche et tout particulièrement de la FI. Le contenu mérite néanmoins qu’on s’y attarde.
Dans le journal Le Point, la députée dit avoir identifié trois axes essentiels de ces nouvelles formes de racisme : l’apologie du terrorisme, la négation de l’État d’Israël et la comparaison avec la Shoah. Elle voudrait criminaliser des expressions telles que « From the river to the sea », les cartes où Israël n’apparaît pas, et s’assurer « que Rima Hassan ne puisse plus impunément estimer que le Hamas est un mouvement de résistance » ou encore interdire toute comparaison entre le régime nazi et l’État d’Israël.
Passons sur le fait que l’apologie du terrorisme est déjà condamnée par la loi – avec les dérives qu’on connait depuis 2014 et l’inscription de ce délit dans le code pénal – et mettons au moins à son crédit que la couleur est clairement annoncée ! Semble parfaitement assumée que cette loi cible les associations de soutien à la Palestine, les Insoumis et tout particulièrement Rima Hassan.
Intéressant de constater que dans la députée ne parle aucunement de l’extrême droite et des actes avérés d’antisémitismes commis par leurs nervis. Seule la FI est mentionnée explicitement comme faisant « partie intégrante du problème par leur légitimation de la haine des juifs dans notre pays sous le couvert de l’antisionisme. ».
L’antisionisme, c’est quoi ?
Avant d’aller plus loin, un pas de côté pour définir l’antisionisme et situer ses origines s’avère nécessaire. Sophie Bessis dans un hors série du Monde diplomatique de 2024 explique qu’historiquement l’opposition au sionisme s’est forgée au début du siècle dernier dans les milieux libéraux juifs européens et fut portée par leurs intellectuels les plus éminent·es comme Freud, Einstein ou encore Hannah Arendt.
Sophie Bessis explique qu’à cette époque et sans pour autant nier leur judéité, les Juifs d’Europe étaient assimilationnistes, se considérant d’abord de la nationalité de leur pays de naissance ou de résidence et s’inquiétaient des conséquences de la création d’un État juif sur des terres déjà peuplées. Le Bund (Union générale des travailleurs juifs de Lituanie, de Pologne et de Russie) réclamait pour sa part la reconnaissance d’une nationalité culturelle juive au sein des pays où vivait la majorité des Juifs du monde, le « yiddishland », avant que les criminels nazis ne mettent fin à son existence.
Aujourd’hui l’antisionisme revêt différentes formes. Posture politique, il se différencie en tous points de l’antisémitisme qui est un racisme et à ce titre, à condamner. Ces différentes formes vont de l’opposition aux politiques expansionnistes de colonisation des territoires palestiniens occupés (ce qui constitue un crime de guerre au regard du droit international), à la condamnation de l’apartheid raciste, en passant par sa forme la plus radicale qui va jusqu’à nier l’existence d’Israël, considéré comme illégitime car ayant dépossédé les palestiniens de leurs terres ancestrales.
D’autre formes prônent un retour aux frontières du 4 juin 1967, la constitution d’un État binational recouvrant toute l’ancienne Palestine historique, considérée comme seule solution possible au conflit israélo-palestinien, ou encore la solution d’un État unitaire mais qui serait alors celui de tous ses citoyens ; ce qui est contraire dans chacun de ces cas au fondement même du sionisme.
Sionisme et antisémitisme, même combat ?
Theodor Herzl, considéré comme l’un des fondateurs du sionisme, à la fois lucide et cynique, affirmait que les antisémites seraient les alliés les plus sûrs de cette cause. Et en effet, voyant dans ce projet l’occasion d’organiser leur départ, nombreux sont ceux à l’époque à avoir soutenu l’idée de la fondation d’un État Juif. Aujourd’hui, le sionisme dominant en Israël a pris la forme d’un nationalisme outrancier, niant les droits du peuple Palestiniens. Ainsi voit-on certains partis d’extrême droite en Occident ou encore les évangéliques américains devenir les meilleurs soutiens de la droite israélienne.
Toujours selon Sophie Bessis, les premiers ont en commun le culte de la pureté de la terre et du sang, ainsi que le rejet de toute altérité qui pourrait la « polluer » ; et l’antisémitisme historique de ces partis cohabite sans contradiction apparente avec l’idéologie de leurs homologues israéliens. Les seconds quant à eux, espèrent voir s’accomplir leurs prophéties une fois tous les Juifs réunis en Terre sainte et convertis collectivement au christianisme.
Ainsi, la droite israélienne est devenue partie liée avec ses meilleurs ennemis alors qu’elle porte l’anathème sur les Juifs antisionistes dont le nombre croit en raison du génocide en cours. Ceux-là sont la preuve vivante qu’antisionisme et antisémitisme ne sont en rien des synonymes et sont à museler à tout prix. Une fois ces pas de coté effectués, comment ne pas comprendre que l’objectif de la députée n’a rien à voir avec un renforcement des luttes contre l’antisémitisme ?
Elle le dit ouvertement : c’est une charge contre la FI dont elle aspire à devenir le cauchemar, (à défaut elle pourra se réconforter à l’idée d’en être la risée) et, au-delà, il s’agit bien d’absoudre le gouvernement israélien tout en criminalisant toutes celles et ceux qui élèvent leur voix en solidarité avec la Palestine et le Liban, contre le génocide en cours et les crimes de guerre du gouvernement Netanyahu, tout en les privant de toutes les formes d’expressions qui permettent d’illustrer et de dénoncer ces faits.
De nos jours, s’il ne viendrait à l’esprit de personne de faire la confusion entre un Allemand et un nazi ; la propagande sioniste, elle, voudrait fusionner identité « juive » et « sioniste ».
Au prétexte que de vrais antisémites critiquent l’État d’Israël pour masquer leur haine des juifs, toutes critiques antisionistes seraient dès lors l’expression masquée d’une haine patenté vouée aux juifs. L’argument est fallacieux ; en rhétorique on appelle cela un sophisme par association. S’en prendre au sionisme reviendrait donc à s’en prendre aux Israéliens et donc aux juifs.
Seulement, outre les oppositions existantes, bien réelles en Israël, au sionisme et aux pratiques guerrières de Netanyahu, la communauté juive c’est aussi une diaspora dont une grande partie condamne la politique de ce gouvernement fasciste. Et critiquer la politique d’un gouvernement ne signifie en rien qu’on voue une haine à sa population ou sa religion.
Le comble, c’est qu’en qualifiant toute critique de la politique israélienne de forme renouvelée d’antisémitisme, Yadan crée elle-même une équivalence dangereuse entre un État, sa politique et une communauté entière. Elle essentialise tous les juifs pour les réduire à l’expression de leur seule judéité. Un terreau fertile pour engendrer les confusions de genre. C’est l’histoire du pompier pyromane.
Alors dites nous Madame Yadan, serions nous antisémites au seul prétexte que nous ne supportons pas de voir des femmes et des enfants innocents massacrés à Gaza et au Liban ? Et qu’allez-vous faire des juifs qui critiquent le génocide en cours commis par le gouvernement de Netanyahu ? Doit-on aussi les inculper pour antisémitisme ?
De la comparaison entre sionisme et nazisme
Enfin, concernant ce dernier axe identifié par la député, toute juxtaposition entre les crimes historiques du nazisme et l’histoire du conflit israélo-palestinien serait condamnable. Citons de nouveau Yadan dans Le Point : « Le plus envisageable juridiquement a été de traiter ce sujet dans le cadre de la loi Gayssot et d’y ajouter que la contestation de la Shoah est punissable, même si elle est présentée sous forme déguisée, dubitative, par voie d’insinuation ou de comparaison, d’analogie ou de rapprochement. De ce fait, la comparaison de l’État d’Israël au régime nazi serait sanctionnée comme une banalisation outrancière de la Shoah. »
Pour rappel la loi Gayssot a pour objet de réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe. Elle est la première des lois mémorielles françaises. Cette loi énonce que « toute discrimination fondée sur l’appartenance ou la non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion est interdite ». L’article 9 qualifie de délit la contestation de l’existence des crimes contre l’humanité, tels que définis dans le statut du Tribunal militaire international de Nuremberg.
Tout est déjà là, que faut-il de plus à Madame Yadan? Il faudrait expliquer. Dénoncer les crimes de guerre commis par les dirigeants israéliens, reviendrait-il à discriminer les juifs pour leur religion ? A discriminer les Israéliens qui militent pacifiquement pour la paix parce qu’ils et elles sont juifs ? Critiquer la politique coloniale et appeler à un cessez le feu serait-il comparable à la négation de l’existence des chambres à gaz – ce que défend l’extrême droite, tel que Jean-Marie Lepen les ayant qualifié de « détail de l’Histoire » ?
L’idée même que ces comparaisons puissent être considérées comme des actes d’antisémitismes démontre que cette loi pourrait être utilisée afin de censurer toute discussion historique ou politique, même lorsqu’elle repose sur des faits ou un débat légitime.
Le point Godwin a toujours été moche, mais ce n’est pas du négationnisme, tout au contraire. Toujours est-il que cette comparaison a été faite à de multiples reprises et par des personnes de confession juive. Les principes du « Judéo-nazisme » ont été formulés par un auteur juif qui se considérait sioniste, le philosophe et moraliste Yechayahu Leibovitz, connu comme l’un des intellectuels les plus marquants de la société israélienne et inventeur du concept. Pour lui : « l’occupation détruit la moralité du conquérant ». L’historien Zeev Sternhell, israélien et sioniste lui aussi, écrivait : « en Israël pousse un racisme proche du nazisme à ses débuts ».
Haaretz (seul journal israélien à couvrir l’occupation à Gaza) dans un éditorial datant du 29 octobre dernier titrait : « Ce qui ressemble à un nettoyage ethnique l’est probablement ». Illan Pape, professeur et historien israélien dans son livre The Ethnic Cleansing of Palestine, démontre que la Nakba, l’expulsion forcée de plus de 750 000 palestiniens, aurait été planifiée par les autorités israéliennes.
Dans son livre, il écrit : « Quand le mouvement sioniste a créé son État national, il n’a pas lancé une guerre qui aurait conduit ‘tragiquement et inévitablement’ à l’expulsion d’une ‘partie’ de la population indigène, mais au contraire, le but principal était le nettoyage ethnique de toute la Palestine que le mouvement convoitait pour son nouvel État ».
Alors, bien évidemment, contrairement aux nazis, les sionistes n’ont pas exterminé des millions de personnes. L’échelle n’est pas la même. Les sionistes, eux, détruisent méticuleusement les infrastructures de la société palestinienne en parallèle des nettoyages ethniques qui prennent corps au travers des déplacements massifs de la population palestinienne et des massacres qui ont court. C’est un génocide.
Pour autant la différence pourrait bien ne pas être tant d’essence que de degré. En effet, sionisme et nazisme ont en commun une idéologie suprémaciste : un groupe humain a tous les droits lorsque les autres n’en ont aucun. Et ces deux idéologies ont énormément légiféré pour identifier les ayants droit et déposséder les autres des droits humains les plus élémentaires.
Afin d’illustrer la chose, Shlomo Sand, historien israélien et auteur notamment du livre Comment le peuple juif fut inventé dans lequel il conteste le concept de « peuple juif » car supposant une communauté d’origine ou de langue qui n’existe pas, permettant à Israël de se présenter comme l’État du peuple juif, et aux antisémites de considérer tout juif comme étranger, interroge par exemple sur le fait que n’importe quelle personne juive, même habitant à l’autre bout de la planète, puisse devenir citoyenne israélienne alors que de nombre de Palestiniens ne peuvent revenir sur la terre d’où leur famille a été chassée.
De nombreuses autres similitudes existent et méritent qu’on s’y attarde, ne serait-ce que pour permettre une réflexion critique sur la pertinence d’une telle comparaison. Pour aller plus loin, voir cet article de l’Union des Juifs français pour la Paix.
Notons tout de même que les comparaisons au nazisme ou l’évocation du génocide et sa banalisation ne posent aucun problème selon qui les formule. Ainsi le ministre des affaires étrangères israélien, Israel Katz, lorsqu’il dénonce une « décision scandaleuse » et un « un déshonneur historique » à propos des mandats prononcés par la Cour internationale de justice (CIJ) contre « le premier ministre et le ministre de la défense de l’Etat d’Israël aux côtés des abominables monstres nazis du Hamas ».
Ou bien lorsque Yadan qualifie d’intention génocidaire les crimes de guerre perpétrés par le
Hamas le 7 octobre. Celle qui prêchait l’importance du sens des mots sur Radio J ne recule
devant rien. Bienvenue dans l’ère de la post-vérité.
Est-il encore besoin de rappeler que la CIJ a reconnu le risque génocidaire des actions perpétrées par Israël ? Que la Cour pénale internationale a lancé un mandat d’arrêt international contre Benjamin Netanyahou et Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité ? Ajoutons encore qu’un comité spécial de l’ONU à conclus que les politiques et les pratiques israéliennes présentent des éléments caractéristiques d’un génocide.
C’est là le plus grand des dangers, celui de voir des lois iniques imposer la faillite morale et humaniste d’un peuple dont les valeurs ont permis la création et l’adoption universelle des droits de l’humanité.
Quand une loi essentialise une communauté en la confondant avec les politiques mortifères de son gouvernement au prétexte de combattre une forme masquée de racisme, elle porte en elle une insoutenable propagande qui prend en otage l’ensemble de cette population afin qu’elle serve de bouclier et de caution morale à des actes immoraux.
Inévitablement elle l’aliène au destin autant qu’à l’infamie des plans criminels de ceux dont jugement sera fait, tôt ou tard, non pas sur la base de leur religion, mais bel et bien de leurs actions, pour finir dans les poubelles de l’histoire aux côtés des pires ordures que notre terre a compté. Et cela est odieux. Cela mérite d’être dénoncé et combattu de la plus vive et de la plus féroce des manières. Au nom de la paix et de l’émancipation de ces populations prises conjointement en otages par la haine de quelques fous de guerre totalement hors de contrôle.
Quand la post vérité et l’inversion des valeurs deviennent loi prétendant condamner l’apologie du terrorisme pour en réalité condamner l’apologie du droit international, c’est le fascisme et l’inhumanité qui s’inscrivent en droit dans nos quotidiens.
C’est là le plus grand des dangers, celui de voir des lois iniques imposer la faillite morale et
humaniste d’un peuple dont les valeurs ont permis la création et l’adoption universelle des
droits de l’humanité.
Indignez vous disait l’autre !
Par A.G.