Outre-Mer – Le Nouveau Front Populaire grand vainqueur

Nouveau Front Populaire. Ce dimanche 7 juillet 2024 à 20 heures, l’alliance des forces de gauche a écrit l’Histoire de France et du monde. Le Nouveau front Populaire a remporté les élections législatives à l’issue du second tour. Il est prêt à gouverner pour tourner la page de 7 ans de macronisme et tout changer pour les Françaises et les Français.

Les représentants du Nouveau Front Populaire entendent former un gouvernement solide avec un cap clair : l’application de leur programme, celui pour lequel les millions d’électeurs les ont élus. À l’image de la victoire du NFP dans le pays, les Outre-Mer ont placé le Nouveau Front Populaire largement en tête. Comme les quartiers populaires et la jeunesse, les ultra-marins se sont largement mobilisés en faveur de la seule force d’alternative au macronisme et à l’extrême droite capable de gouverner. Grâce à eux, le Nouveau front Populaire s’impose indéniablement la première force politique partout en France. Notre article.

Carton plein pour le Nouveau front populaire dans les Outre-Mer

Au premier tour déjà, le Nouveau Front Populaire sortait largement en tête dans les Outre-Mer. En Guyane, Martinique et Guadeloupe, c’est carton plein pour la gauche qui envoie un député NFP dans presque chacune des circonscriptions. En Martinique par exemple, le député LFI sortant, Jean-Philippe Nilor est reconduit avec une écrasante avance, avec 86,58 des suffrages contre le RN. Les trois autres députés du NFP ont aussi été reconduits. Un sans-faute. De même pour la Guyane, où les deux députés sortants, soutenus par le Nouveau Front Populaire, ont été réélus. Dans la première circonscription, le député Jean-Victor Castor a arraché une belle victoire avec plus de 76 % des suffrages.

En Guadeloupe, même son de cloche : la moitié des élus font partie du Nouveau Front Populaire, faisant par là même échouer le Rassemblement national qui espérait s’implanter. De son côté, la Kanaky-Nouvelle-Calédonie a envoyé son premier élu indépendantiste à l’Assemblée nationale depuis 1986. Emmanuel Tjibaou a remporté le second tour des élections législatives dans la deuxième circonscription de la collectivité d’outre-mer, en barrant la route au candidat loyaliste LR Alcide Ponga. Il siègera lui aussi avec le Nouveau Front Populaire. Une percée pour les revendications d’autonomie.

Bref, depuis plusieurs années, la gauche de rupture progresse dans les territoires ultramarins. Le scrutin historique des 30 juin et 7 juillet prochains l’a à nouveau confirmé. La dynamique est du côté de ceux qui se lèvent contre les politiques injustes menées depuis des années à leur égard, et qui ont trouvé dans le Nouveau Front Populaire un appui essentiel de lutte, avec un programme structuré et une ambition à la hauteur.

Pour aller plus loin : LFI en première ligne pour défendre les Outre-mer

Les insoumis saluent la mobilisation « de la jeunesse, des quartiers populaires et des Outre-Mer »

Cette victoire dans les Outre-Mer, c’est le fruit d’une stratégie gagnante du Nouveau Front Populaire – et plus précisément la France insoumise – depuis des années. Le pari d’aller chercher la mobilisation des plus méprisés par le gouvernement en place : la jeunesse, les quartiers populaires et les Outre-Mer. Ce sont eux qui, par leur force et leur nombre, ont construit la possibilité d’une force de rupture au pouvoir. La victoire du Nouveau Front Populaire est la leur.

En 2022 déjà, les territoires ultramarins choisissaient pour la plupart Jean-Luc Mélenchon pour leur président, dès le premier tour. Avec plus de 50 % des voix en Guyane, en Guadeloupe et en Martnique, le camp insoumis s’imposait indéniablement comme la force majeure des Français et françaises ultramarins. Quelques semaines après, les Outre-Mer envoyaient 17 députés de la NUPES sur leur total de 27.

Aux dernières élections européennes, le 9 juin, beaucoup d’entre eux ont à nouveau accordé leur voix à une ligne de rupture représentée par la liste d’Union populaire mené par Manon Aubry et soutenue par Jean-Luc Mélenchon. À la Réunion, la liste réunissait plus de 20 % des suffrages. Deux fois plus qu’au niveau national. Le cap de LFI était déjà clair : « J’ai honte de ce mépris, honte de voir les Outre-mer considérées comme des territoires de seconde zone. Notre projet est clair : tout changer pour vivre mieux » avait déclaré Manon Aubry lors d’un déplacement en Martinique pendant la campagne des élections européennes.

Le programme des insoumis, comme celui du Nouveau Front Populaire sont les seuls à prendre à bras-le-corps les problématiques de nos concitoyens ultramarins, partie intégrante du bloc populaire : pouvoir d’achat, accès à l’eau, services publics… En mars dernier, Samuel Tavernier, maire de François, troisième plus grande ville de Martinique, soutenait ainsi fermement que « LFI est le mouvement qui défend le mieux les Outre-mer ».

Le programme du Nouveau Front Populaire est aussi le seul à prévoir des mesures spécifiques pour l’avenir des territoires d’Outre-mer, comme la prise en compte « systématique » des Outre-mer dans les textes législatifs. Deux ans plus tard, les territoires ultra-marins rappellent, par leurs votes, leur ferme opposition au macronisme et leur souhait résolu de rupture avec les politiques en place. Au soir de la victoire le 7 juillet, les représentants de la France insoumise ont tour a tour salué cette surmobilisation face à une foule soulagée et euphorique sur la place de Stalingrad.

Le député européen originaire de la Réunion, Younous Omarjee, a salué ses compatriotes ultramarins et leur détermination : « De cette tribune je veux envoyer un salut fraternel à nos amis de Guyane. À nos amis de Martinique, de la Guadeloupe, de la Réunion, qui ce soir ont porté le Nouveau Front Populaire en tête ! C’est une nouvelle France qui se lève ! ». Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, a renchéri : « Gloire à la mobilisation de la jeunesse, des Outre-mer, des villes et des quartiers populaires ! ».

« Ce soir, plus que jamais, nous aimons notre pays ! » – Discours de Jean-Luc Mélenchon, Mathilde Panot, Younous Omarjee et Manuel Bompard